Ce 29 septembre, le stade Aimé Giral de Perpignan accueille un derby capital, entre les rugbymen de l'USAP et les Montpelliérains du MHR. Et les supporters catalans espèrent enfin une victoire, après 5 défaites en 5 matches de Top 14.
C'est un derby capital qui aura lieu ce 29 septembre au stade Aimé Giral de Perpignan. Les rugbymen de l'USAP reçoivent les Montpelliérains du MHR. Et la pression monte déjà chez les supporters catalans. Car les Perpignanais ont très mal démarré le championnat de Top 14, avec 5 défaites en 5 matches. Ils sont actuellement bons derniers du classement.
Des supporters hauts en couleurs
Mais si la grogne couve, pour l'instant, ils ne sont pas prêts à lâcher l'équipe, à l'image de Charlotte, que tout le monde, en tribune connaît sous ce seul pseudonyme. La passion de l'USAP, elle l'a jusqu'au bout des ongles, peints aux couleurs Sang et Or. Cette Ch'ti d'origine, catalane d'adoption et de cœur, doit son surnom aux couvre-chefs qu'elle coud elle-même et qu'elle arbore à chaque match.
Mouiller le maillot
Comme les autres fans de l'USAP, cette saison, Charlotte est en souffrance. Il y a seulement 5 mois, le club était sacré champion de Pro D2, mais aujourd'hui, la fête est finie. Avec 5 défaites en 5 matches, matches, la dure réalité du Top 14 a rattrapé les fans, sans pour autant les faire tomber dans la sinistrose. Pour l'instant, l'essentiel pour le public catalan, c'est que les joueurs mouillent le maillot, comme l'explique un inconditionnel :
On joue le maintien, c'est l'essentiel. Si on termine 12ème à la fin, c'est le jeu ! On vient de remonter, on joue pas le haut du tableau !
Une attitude qui réjouit Patrick Arlettaz, l'entraîneur de l'USAP :
Ce public a vu une équipe qui se battait, qui a fait des progrès. Il connaît nos difficultés et notre situation en termes d'effectifs, de financements, d'infrastructures.
Un derby couperet ?
Reste qu'une troisième défaite à domicile ce samedi face à l'ogre montpelliérain (8ème au classement cette saison, finaliste du championnat l'an dernier) commencerait à entamer sérieusement le moral de l'équipe et de ses plus fervents supporters. En attendant, voici le reportage de Marc Tamon et Jean-François Puakavase.