A Toulouse, comme dans d'autres villes d'Occitanie, le personnel soignant mais aussi des syndicats et des particuliers se rassemblent pour dénoncer ce qu'ils appellent "la casse de l'Hôpital public". A toulouse, le cortège est parti des allées Jean Jaurès, un peu après 14 heures.
Ils annoncaient une manifestation "monstre", et ils sont plusieurs milliers dans les rues de Toulouse ce mardi 16 juin pour dénoncer "la casse de l'Hôpital public". Personnels soignants et syndicats regrettent les politiques d’austérités menées par les différents gouvernements successifs avant la crise sanitaire du Coronavirus.
Un cortège très fourni à Toulouse
"Finis les applaudissements, place aux rassemblements", après trois mois de crise sanitaire, médecins, aides-soignants, infirmiers et personnels de santé sont dans la rue un peu partout en France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l'hôpital. A Toulouse, ils étaient plusieurs milliers à s'élancer des allées Jean Jaurès ce mardi 16 juin, un peu après 14 heures. Sur la page Facebook de la CGT, on peut voir un cortège imposant.
Vers 15 heures 30, une partie des manifestants auraient réussi à s'introduire dans l'enceinte de l'Hôtel Dieu, à Toulouse.
Les raisons de la colère
Dans un communiqué commun, syndicats et collectifs de soignants estiment que "les politiques d’austérité menées par les différents gouvernements successifs avant la crise sanitaire et les non prises en compte de ce gouvernement en matière de Santé et d’Action Sociale ont généré des carences en matière de prise en charge, qui se sont accentuées pendant la pandémie du COVID 19".
A Albi, un millier de personnes dans la rue
Un millier de personnes a répondu à l’appel des syndicats à Albi. Les personnels soignants des hôpitaux d’Albi, du Bon Sauveur, de Gaillac, des Ehpad de Carmaux ou encore de Graulhet se sont rassemblés devant l’hôpital public de la cité épiscopale.
Aurélie et Simon tous deux infirmiers en réanimation à l’hôpital d’Albi avaient fait grève avant la crise sanitaire et aujourd’hui ils sont dans la rue :
La crise à juste démontré qu’il nous manquait beaucoup de choses comme on le disait déjà : du personnel, des lits, du matériel. Cela fait 10 ans que l’on est dedans et ça ne marche pas alors on est venu dehors.
Aucun soignant tarnais n’a pour l’instant reçu la prime de 1500 euros. Ce n’est pas une déception pour les infirmiers albigeois :
Nous ne sommes pas des héros. On a juste fait notre travail. Mais à la place de la prime on préférerait une revalorisation de nos salaires et plus de moyens. Un infirmier qui débute gagne environ 1485 euros net après 3 ans d’études et il sauve des vies
Les manifestants se sont ensuite rendus en cortège à la préfecture du Tarn.
Mobilisation aussi dans l'Aveyron
A Rodez, 500 manifestants se sont rassemblés. 120 à Espalion d'après la CGT.