Les salariés du Crédit Foncier ont manifesté à Toulouse et Montpellier car ils craignent pour leur emploi. L'entreprise, spécialisée dans le prêt immobilier, embauche 2200 personnes en France. Les grévistes dénoncent les suppressions de postes après le rachat par le groupe mutualiste BPCE.
Une trentaine de salariés du Crédit Foncier, entreprise spécialisée dans le prêt immobilier, se sont rassemblés ce mercredi matin devant leur agence toulousaine. Ils rejoignent un mouvement national de grève, lancé ce mercredi jour du Comité d'entreprise organisé à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). Les salariés s'inquiètent du rachat de l'entreprise par le groupe mutualiste BPCE, qui réunit les Banques populaires et Caisses d'épargne.
La "mise à mort" d'un "modèle social" de financement immobilier
Les grévistes craignent que ce rachat n'entraîne "le démantèlement de l'accession sociale à la propriété", et la "mise à mort" d'un "modèle social" de financement immobilier, selon l'AFP. Le crédit Foncier embauche 2200 salariés en France.Côté BPCE, on assure que "le scénario le plus dur" n'a pas été retenu car le projet prévoit "l'intégration de toutes les activités au sein du groupe". Ceux dont le poste est supprimé s'en verront proposer un "de même nature, à classification équivalente et dans le même bassin d'emplois", a dit un porte-parole à l'AFP. Mais du côté des salariés, cette version ne convainc pas : il n'y a "aucune garantie" qu'un reclassement soit proposé "dans deux, cinq ans", s'est agacée une employée de Charenton. Tout le personnel doit être "logé à la même enseigne".
A Montpellier, manifestation également ce mercredi. 100% des salariés étaient grévistes.
Ce mercredi les salariés du Crédit Foncier ont manifesté à Montpellier car ils craignent pour leur emploi. L'entreprise, spécialisée dans le prêt immobilier va fermer au 31 décembre.
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