Conséquence de la crise économique générée par la pandémie du Covid-19, direction et organisations syndicales de Liebherr Aerospace négocient un plan d'une centaine de départs volontaires parmi les 1500 employés de ce sous-traitant aéronautique.
C'était, avant le Covid-19, une entreprise florissante.
Liebeherr Aerospace avait embauché l'année dernière 150 personnes.
En 2019, son chiffre d'affaires de 672 millions d'euros avait connu une croissance de 15 %.
Mais la crise économique générée par la pandémie du Covid-19 a brutalement stoppé cette croissance.
L'activité de cette filiale du groupe allemand Lieberrh, spécialisée dans les systèmes d'air aéronautiques, devrait connaître en 2020 une chute de 40%, selon sa direction.
Cette dernière, qui assure ne pas vouloir recourir à des licenciements secs, a d'abord mis en place un dispositif de chômage partiel, puis gelé les salaires, mis fin aux emplois intérimaires et fortement réduit le recours aux prestations de services.
Elle a aussi proposé aux organisations syndicales un "plan d'adaptation" dont les deux volets sont en cours de négociation. Le premier consiste à recourir à l'Activité Partielle de Longue Durée (APLD), un dispositif cofinancé par l’État et l’Unédic, pour les secteurs économiques impactés par la crise du Covid-19. Le second se traduit par la mise en place d'un plan de départs volontaires d'une centaine de personnes sur les 1500 qu'emploie Liebherr Aérospace (1300 sur son site toulousain et 200 sur son site tarn-et-garonnais de Campsas). Ces départs concerneraient pour un tiers la production et pour les deux tiers les autres fonctions de l'entreprise, notamment le service des achats et les ressources humaines.