Le cru 2015 de la feria des vendanges n'est pas exactement le plus remarquable du siècle. L'ultime corrida a été "sauvée" par les 2 meilleurs toreros de la saison, Castella et López Simón. P.H. Callet qui, le premier, avait eu l'idée de les réunir dans un mano a mano raconte la corrida avec Zocato.
Nîmes, dimanche 20 septembre, 17h30. Dernière corrida de la feria des Vendanges.
7 toros de Núñez del Cuvillo (le quatrième ayant été remplacé) petits, faibles et peu armés. Seul le dernier a eu le comportement qu'on attend d'un toro de combat.
Manzanares, spécialement mal servi, a semblé prudent et peu concerné.
Castella, très en verve, a inventé une faena à son deuxième toro, un animal qu'on aurait plus volontiers vu dans un festival que dans une corrida de feria dans une arène de première catégorie.
López Simón, à peine remis de blessure, a profité du seul "bon" toro pour emballer une faena inférieure à son meilleur niveau mais que le public, particulièrement bienveillant, a bruyamment fêtée.
Sebastien Castella, applaudissements et deux oreilles
José María Manzanares, silence (deux avis) et ovation (un avis)
Alberto López Simón qui confirmait l'alternative, ovation et deux oreilles
Les trois toreros ont salué en piste après le paseo. Gradins garnis à 80%. Musique cantonnée (ça devient exceptionnel) au répertoire "traditionnel" de paso dobles. Mistral en rafales.
Comme chaque année, quand le sixième et dernier toro de la dernière corrida des Vendanges s'est écroulé on a vu le vent secouer les micocouliers du Victor Hugo et on s'est dit "voilà, l'été est fini".
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