"Visa est le reflet de ce monde qui ne va pas bien,"explique Jean-François Leroy, directeur, invité de notre journal dimanche. Le festival accueille traditionnellement quelque 3.000 professionnels et 160.000 visiteurs à Perpignan.
Bataille de Mossoul, crise au Venezuela, exécutions aux Philippines: le festival international de photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'Image, expose depuis samedi un monde violent et tragique, en mettant à l'honneur le travail des femmes photoreporters.
Reflet du monde
Sur les 25 expositions de la manifestation, une des plus importantes consacrées au photojournalisme dans le monde, trois sont consacrées à la bataille de Mossoul, symbole du recul des combattants islamistes en Irak/Syrie. "Visa nous montre un monde qui ne va pas bien. Qu'on regarde tous les attenats terroristes, Daesh, qu'on regarde l'Irak, la Tchétchénie, tous les conflits du monde, tous les drames du monde, Visa est le reflet de ce monde qui ne va pas bien, "explique Jean-François Leroy, directeur, invité de notre journal dimanche.
On ne va pas leur servir la soupe
Visa pour l'image ne propose aucune exposition sur les campagnes présidentielles aux Etats-Unis ou en France. "Les camapgnes se jouent sur la communication et rarement sur de l'information. trump a fait huer les journalistes à chacun de ses meetings. En France, en dehors de monsieur Macron, Fillon, Le Pen ou Mélanchon ont fait huer les médias. Donc on ne va pas leur servir la soupe."