Le Vistre, fleuve côtier gardois est en pleine restructuration. L'opération de 6 millions d'euros financée à 75% par l'agence de l'eau a plusieurs objectifs. Protéger les populations du risque inondation, améliorer la qualité des eaux et recréer un écosystème mis à mal par le tracé précédent.
Le préfet du Gard a décidé, début juin, de placer le bassin versant du Vistre et la nappe de la Vistrenque et des Costières, en niveau de vigilance sécheresse. C'est le premier degré de surveillance qui n'implique aucune restriction.
Si le déficit s’accentue sur ces secteurs d’ici le 24 juin, le préfet pourra décider de placer le bassin du Vistre et la nappe de la Vistrenque et des Costières, en alerte de niveau 1 sur 3.
Des travaux de réaménagement du Vistre entre Nîmes et Aubord
Dans les années 50, le Vistre avait été façonné comme un cours d'eau utilitaire, enfermé dans de hautes berges pour protéger Nîmes des inondations, au risque de noyer les communes situées en aval de la préfecture du Gard.
Aujourd'hui, l'état d'esprit des aménageurs a changé.
Sous la pression de l'Europe, et pour éviter des inondations à répétition, le syndicat mixte du bassin versant, redessine 4 kilomètres 300 du cours du Vistre entre Nîmes et Aubord, en petite Camargue.
La facture est de 6 millions d'euros.
L'opération de 6 millions d'euros financée à 75% par l'agence de l'eau a plusieurs objectifs : protéger les populations du risque d'inondation, améliorer la qualité des eaux, et recréer un écosystème mis à mal par le tracé précédent.
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Il y a 13 ans, un tronçon de deux kilomètres, à la sortie de Nîmes, avait déjà fait l'objet d'une même réhabilitation. Le résultat est aujourd'hui spectaculaire entre nature luxuriante et faune retrouvée.
La fin des travaux du Vistre aval, n'est pas la fin du projet. Désormais, c'est la nature qui va travailler, pour redessiner la Vistrenque, la vallée du Vistre.