Edith Waton-Chabert : "l'olivier a quelque chose de majestueux"

À chaque jour du salon, son "rédacteur en chef". Ce jeudi 28 février, france3.fr donne la parole à Edith Waton-Chabert, oléicultrice à Mouriès dans les Bouches-du-Rhône. Elle nous a fait plancher sur le woofing, l'agriculture bio et les maladies des agriculteurs. Mais avant cela faisons connaissance

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“Mon père a demandé à ses trois enfants de se mettre en ligne et de faire un pas en avant. Les deux autres ont fait un pas en arrière, c’est donc moi qui ai repris”. En une phrase imagée, Edith Waton-Chabert raconte comment elle a été amenée à reprendre l’exploitation familiale de production d’huile d’olive, en 1989.

Et pourtant, elle était partie dans une toute autre direction, vers celle de la peinture sur soie dans une soierie lyonnaise, après avoir fait les Beaux-Arts.

Edith est donc revenue sur les terres familiales. Deux mas et 35 hectares plantés d’oliviers et d’abricotiers, dans une magnifique vallée privée des Alpilles. Un lieu magnifique exploité par son père "jusqu’à ce qu’il tombe malade, il utilisait des produits chimiques, il a eu un cancer des cordes vocales".

Depuis ce jour, son père a décidé de ne plus utiliser que des produits sans dangers. Le moulin du mas de Vaudoret était passé au bio avant même que l'appellation existe. 


Edith a ensuite marché dans les pas de son père, obtenu un BPA d’arboriculteur spécialisé en "finissant première de la promo" puis le label "agriculture biologique".

En 20 ans, elle "peut compter sur les doigts d’une main les véritables vacances". Sa vie, c'est son travail, elle produit 2000 litres d’huile par an. Le  "bio est moins rentable que le conventionnel, mais je ne lâche pas, par conviction".

Même si elle a du mal à sortir un salaire malgré son investissement, Edith ne "veut pas arrêter car l’olivier a quelque chose de majestueux. Je suis comme Idéfix et ses os, si on m'en enlève juste un, je pleure".

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