Jean-Vincent Placé (EELV) doit régler environ 18.000 euros d'amendes à la suite d'une centaine d'infractions routières, datant d'avant 2010, commises avec sa voiture de conseiller régional d'Ile-de-France.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le "Canard enchaîné" révèle que le Conseil Régional d'Ile-de-France s'apprête à demander à Jean-Vincent Placé, devenu depuis sénateur (EELV), de régler environ 18 000 euros de PV, liés à une centaine d'infractions routières datant d'avant 2010 et commises avec son véhicule d'élu, alors qu'il était conseiller régional d'Ile-de-France.

Le Conseil régional d'Ile-de-France, présidé par le PS Jean-Paul Huchon, a reçu en "octobre dernier une relance de la préfecture de police". Il s'agit d'une procédure administrative classique de relance, dans laquelle la région ne joue qu'un rôle de transmission. Le véhicule appartenant au Conseil Régional, la relance est adressée au propriétaire du véhicule qui renvoie vers le conducteur du véhicule, en l'espèce Jean-Vincent Placé.

Jean-Vincent Placé revendique être "responsable" de ces infractions: « je ne le conteste pas, je suis d'accord pour payer depuis le début ». Ce début remonte à 2010 quand une facture pour 22.000 euros d'amendes était arrivée à la région. A l'époque, Jean-Vincent Placé s'est mis en contact avec l'administration fiscale.

« Ça n'a plus rien à voir avec la région », précise M. Placé, qui affirme avoir réglé "rubis sur l'ongle" d'abord le "capital" des amendes, dès août 2010, avec un chèque entre 6.000 et 7.000 euros, et avoir demandé une "négociation sur les pénalités".

Sans nouvelles depuis "du service automatisé de Rennes" avec lequel il avait eu ces échanges, M. Placé qui "n'est pas un homme de chiffres" et "pas très bon avec les papiers", n'avait "plus entendu parler de cette histoire avant ce matin".
Pour lui, « c'est la rançon de la notoriété car c'est la même histoire qu'il y a trois ans ». Il trouve tout de même « un peu agaçant » la manière dont cela est
rendu public « alors que je n'ai même pas reçu de courrier ».

L'hebdomadaire satirique reproduit aujourd'hui, mercredi 18 décembre, un document (pas encore signé et envoyé, précise la Région) où la région Ile-de-France relancerait l'élu écologiste, lui demandant "en urgence de régulariser sa situation".

« C'est bien sûr de ma faute, je n'ai jamais cherché à fuir mes responsabilités, je ne demande aucun passe-droit, j'assume et je paie, je ne veux pas que quiconque doute de mon honnêteté »,  conclue le sénateur EELV de l'Essonne.





Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information