CDG Express, la liaison ferroviaire directe entre Paris et Roissy, maintes fois en projet et jusqu'ici toujours repoussée, est à nouveau l'objet d'une étude commune entre l'Etat, Aéroports de Paris (ADP) et Réseau Ferré de France (RFF).
L'État, Aéroports de Paris (ADP) et Réseau ferré de France (RFF) ont signé, ce mardi 3 juin, la création d'une société d'études commune pour la réalisation de CDG Express, liaison ferroviaire directe entre Paris et l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
Ce vieux projet, maintes fois repoussé, avait été relancé en janvier dernier. Il devrait doubler la part du rail sur ce trajet, qui n'est aujourd'hui que de 30%. CDG Express, qui doit relier Paris, au départ de la Gare de l'Est, à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, en vingt minutes, doit permettre de désengorger le RER B, actuelle liaison ferroviaire entre la capitale et l'aéroport, ainsi que les autoroutes A1 et A3, souvent saturées. Le secrétaire d'État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a évoqué, ce mardi 3 juin 2014, un "enjeu environnemental".
Cette société d'études, annoncée ce matin, est dotée d'un budget de 12 millions d'euros. Elle devra mener les études nécessaires en vue de la réalisation de cette liaison.
"2017, nous commençons, 2023, nous l'utilisons", a affirmé le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier.
Le financement du projet, dont le coût est estimé à 1,7 milliard d'euros (valeur 2019) doit être consolidé en 2015. "CDG Express devra se financer essentiellement par les recettes de ses utilisateurs, sans apport de subvention de l'État et des collectivités territoriales", précise un communiqué de presse.
ADP et RFF se sont engagés à investir des fonds propres, le reste du financement se fera par des emprunts.
Le prix du billet futur de ce train est, pour l'instant, fixé à 23 euros. Un "tarif élevé, comparé au RER, a jugé le PDG d'ADP, mais très bas si vous considérez que ça permet la prévisibilité du temps de transport".