La maire de Paris, Anne Hidalgo a qualifié samedi "de recul démocratique" la création votée par les députés, sans les garanties qu'elle demandait, de "zones touristiques internationales", en particulier à Paris, où les commerces pourront ouvrir les dimanches et soirs.
Pour Jean-Marie Le Guen invité sur le plateau de Samedi Politique la création des zones touristiques à Paris n'est peut-être pas une claque pour Anne Hidalgo, pourtant la maire de Paris n'a pas attendu pour réagir et dénoncer un "recul démocratique".En effet, Anne Hidalgo réclamait un avis conforme du maire pour la création de ces zones, et la définition de "critères objectifs" pour leur définition, mais les amendements en ce sens ont été rejetés ou retirés lors du débat sur le projet de loi Macron à l'Assemblée dans la nuit de vendredi à samedi.
Dans un communiqué, elle s'est donc exprimé.
Cet "empiètement de l'Etat sur le pouvoir des exécutifs locaux", au nom d'un rayonnement touristique dépassant les considérations locales, "trahit une vision recentralisatrice et jacobine de la régulation des territoires" et "le peu de cas qui est fait du tissu commercial et social parisien", critique encore la maire PS.
"C'est un non-sens économique de considérer que l'attractivité d'une ville peut se gérer depuis Bercy", a ajouté Mme Hidalgo, qui dit "espérer" un revirement du gouvernement.