Les avitailleurs de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, chargés d'alimenter les avions en carburant, ont débuté mercredi matin, 18 février, une grève
de 24 heures pour demander une revalorisation de leurs salaires. Des retards sont donc à craindre.
Les "pompistes du ciel" des sociétés d'avitaillement FAS et GPA, deux groupements d'intérêts économiques (GIE) qui dépendent de compagnies pétrolières, ont arrêté le travail depuis 05H30 ce matin mercredi 18 février, à l'appel de la Fédération nationale des industries chimiques CGT.
Selon ADP, l'impact de la grève est toutefois modéré car les compagnies aériennes ont anticipé pour ne pas avoir à faire le plein à Roissy. Néanmoins, une pénurie de kérosène pourrait se faire sentir en début d'après-midi, notamment pour les vols long courrier. "C'est difficile à quantifier mais il pourrait y avoir des annulations à chaud."
Selon un porte-parole d'Air France, de "très légers retards étaient constatés" en début de matinée, aggravés par un brouillard persistant sur l'aéroport de Roissy. La compagnie s'efforce de prévenir les passagers.
De source syndicale, plus de 95% du personnel était en grève au GPA (Groupement pétrolier aviation) et environ 50% au FAS (Fuelling aviation service) dans la matinée. Le mouvement pourrait se durcir dans l'après-midi.