En France, il y a 250 lycées agricoles. Des centaines de jeunes y sont formés chaque année. A Guingamp, dans l'école de Kernilien, Hélène Duteuil enseigne l'éducation et l'hippologie. "Les élèves ont évidemment, tous la passion des animaux, et pour embrasser ces carrières, il faut être courageux".
Hélène a travaillé des années dans un centre équestre privé après l'obtention de son brevet d'Etat. Depuis six ans, elle est passée du cheval-loisir au cheval-éducation. Les jeunes arrivent dans ces formations souvent par envie, parfois par accident. La sélection se fera naturellement. Ils partiront en sachant élever des animaux et diriger une entreprise. Mais "les métiers sont durs et le turn-over dans la profession est important" précise-t-elle.
Des élèves du lycée de Kernilien participent chaque année au Salon de l'agriculture. Ils sont vingt-huit cette année, reconnaissables, avec leur gilets jaunes qu'ils portent en permanence. Les adolescents sont à la traite, à la cantine ou à la sécurité bovine. "Tous bénévoles, ils vivent cette expérience comme un privilège. Pendant 10 jours, ils ne sortent pas du Salon". Ils s'imprègnent du monde professionnel et peuvent rencontrer des éleveurs et des employeurs potentiels.