Des perquisitions sont en cours dans la banlieue de Bruxelles dans l’entourage de l’un des djihadistes mort au Stade de France. Huit personnes ont à ce jour été interpellées. Deux sont en cavale.
L’enquête sur les attentats de paris du 13 novembre se poursuit dans la banlieue de Bruxelles. Six perquisitions ont eu lieu ce jeudi matin dans « l’entourage direct » de Bilal Hadfi, l’un des djihadistes mort dans l’attentat aux abords du Stade de France.
Après l’assaut à Saint-Denis
Il a été tué dans l’assaut d’un appartement du centre-ville de Saint-Denis. Abdelhamid Abaaoud, surnommé Abou Omar al-Baljikri ("le Belge" en arabe), est soupçonné d’être l’organisateur des attentats de Paris du 13 novembre. L’appartement de la rue Corbillon hébergeait une quatrième équipe, qui planifiait à frapper le quartier des affaires de la Défense, à l'ouest de Paris, et l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle, selon une source policière citée par France 2.
Sept personnes ont été interpellées à Saint-Denis, deux autres sont mortes, dont une femme qui a actionné son gilet explosif. Mais ni Abdelhamid Abaaoud, ni son complice Salah Abdeslam, n’en font partie selon la justice.
En cavale
Abdelhamid Abaaoud, petit délinquant radicalisé parti combattre en Syrie en 2013, où il est devenu tête d'affiche du contingent des jihadistes francophones. Il s'était déjà illustré fin 2014 par un aller-retour express en Europe, déjouant les services de Renseignements.La traque se poursuit contre Salah Abdeslam, 26 ans, membre présumé du groupe qui a mitraillé vendredi les terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim Abdeslam qui s'est fait exploser.
Il est activement recherché après sa fuite samedi de Paris. Deux complices présumés de cette fuite, Mohammed Amri (27 ans) et Hamza Attou (20 ans), ont été arrêtés à Bruxelles et inculpés par la justice belge pour "attentat terroriste". Un autre jihadiste, non identifié, serait peut-être aussi en cavale.
Identifications
Après l’assaut de Saint-Denis, les enquêteurs doivent désormais identifier au moins deux corps retrouvés sur place, sévèrement abimés par les tirs et les explosions.Une perquisition était en cours jeudi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) dans l'appartement de la mère d'une jeune femme qui se serait fait exploser lors de l'opération antiterroriste de mercredi à Saint-Denis.
Quatre kamikazes seulement ont été identifiés jusqu'à présent, tous des Français, âgés de 20 à 31 ans.