Hospitalisé, Patrick Balkany demande une nouvelle fois sa remise en liberté

C'est ce mardi après-midi qu'était examinée la demande de mise en liberté de Patrick Balkany. La quatrième depuis novembre. Le maire de Levallois, de nouveau hospitalisé à Cochin pour subir des examens, était absent de cette audience. La décision a été mise en délibéré au 27 janvier. 

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Pour la quatrième fois, le maire de Levallois-Perret a déposé ce mardi après-midi une demande de remise en liberté. Il est incarcéré depuis le 13 septembre à la maison d'arrêt de la Santé après avoir été condamné à une peine de quatre ans de prison pour fraude fiscale à laquelle s'ajoute une peine de cinq ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale. Mais Patrick Balkany n'était pas présent à l'audience. Il est de nouveau hospitalisé depuis hier lundi à l'hôpital Cochin pour subir des examens, comme l'explique sa femme Isabelle Balkany sur Twitter.
"Patrick est de nouveau hospitalisé et ne peut se rendre à l'audience de demande de remise en liberté."

Par la voix de son avocat, le maire de Levallois a demandé également à nouveau un aménagement de son contrôle judiciaire dans le cadre du volet fraude fiscale. Son avocat a produit à l'audience des certificats médicaux attestant d'une "altération de l'état général" de Patrick Balkany, avec "la perte de 24 kg en quatre mois". Maitre Dieudonné a également souligné que "Patrick Balkany ne sera pas candidat aux municipales"
de mars, ce qui est "un élément important dans la mesure où, en première instance, le tribunal l'a condamné à une peine d'inéligibilité".
Dans le dossier fraude, l'avocat a demandé la suppression de la caution de 500 000 euros assortie au contrôle judiciaire "déjà très strict" imposé à son client: "Fixer une telle somme revient à refuser la mise en liberté." Il a relevé que la justice avait saisi les biens des Balkany et produit des documents indiquant qu'aucun avoir appartenant au couple ne subsistait dans les sociétés citées dans les dossiers judiciaires.

 

L'avocat général opposé à la remise en liberté

L'avocat général s'est fermement opposé tant à la suppression de la caution qu'à la remise en liberté, arguant notamment qu'un "risque de fuite" - "l'actualité le montre" - perdurait dans le volet blanchiment à quinze jours du procès en appel. Me Dieudonné s'est scandalisé que l'accusation "tente de comparer" Patrick Balkany, "un homme malade de 71 ans", "maire d'une petite commune française", à Carlos Ghosn,
l'ancien "grand PDG" d'une énorme entreprise, un "homme aux moyens illimités", qui a fui la justice japonaise.
L'avocat a par ailleurs balayé les éventuels "risques de concertation" alors que l'appel du parquet ne portera que sur le blanchiment et non sur la corruption, délit pour lequel Patrick Balkany et d'autres prévenus ont été relaxés.

La cour d'appel a mis en délibéré au 27 janvier sa décision sur la demande de mise en liberté de Patrick Balkany. Soit une semaine avant l'ouverture de son procès en appel pour blanchiment aggravé. 
 
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