Jean-François Copé : " les propos de Jean-Frédéric Poisson sont insupportables et absurdes"

Invité de "Dimanche en Politique IDF", Jean-François Copé a jugé "insupportables et absurdes", les propos de Jean-Frédéric Poisson sur "les lobbys sionistes". Le maire de Meaux déclare également que les annonces de M. Falcone "ne sont pas une annonce politique majeure"

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Jean-Frédéric Poisson trolle-t-il la primaire de la droite et du centre ?

"Des propos insupportables et absurdes"

Invité de Dimanche en Politique sur France 3 Ile-de-France, Jean-François Copé a commenté les propos de son concurrent sur "Hillary Clinton soumise au lobby sioniste". 

"Ce sont des propos qui sont insupportables et absurdes. Je ne comprends pas comment, il peut prononcer des mots dont tout le monde connaît le caractère stupide", comment le maire de Meaux. 

"C'est tellement inadapté au monde dans lequel on vit, aux débats qui sont les notres. On a des débats importants à mener contre toutes les formes d'intolérance. Ca ne correspond pas aux valeurs qui sont celles de notre famille politique", ajoute-t-il. 

Souhaite-t-il l'exclusion de la primaire de Jean-Frédéric Poisson ? "Ce n'est pas à moi d'en décider. Il y a un comité d'organisation. Je ne suis pas un exclueur (sic). Ce n'est pas mon sujet", répond-il.

Policiers: "pas une annonce politique majeure"

Jean-François Copé a également commenté les annonces du directeur de la police Jean-Marc Falcone pour tenter de répondre au mouvement des policiers. "Il n'y a aucune surprise dans ces annonces. C'est pour cela que c'est le directeur de la police nationale qui les fait et non pas le ministre. Quand je vois le projet, on est bien loin d'une annonce politique majeure", estime le candidat à la primaire.  

"C'est indispensable de repenser notre système de sécurisation des bâtiments publics ou exposés, mais ca ne suffira pas. La priorité est le réinvestissement en matière d'homme et de matériel. On est très loin du compte aujourd'hui aussi bien à gauche qu'à droite. C'est l'aboutissement d'années de déshérence". poursuit-il. 

Jean-François Copé propose de "réarmer la France". "Pour qu'une société soit apaisée, il faut garantir la sécurité pour chacun de ses habitants quelqu'ils soient et où ils habitent. Aujourd'hui, c'est la priorité absolue", explique-t-il. Dans programme pour la primaire, il avance l'idée d'embaucher 50.000 personnels liés à la sécurité régalienne (policiers, gendarmes, militaires, magistrats, gardiens de prison).


On lui fait remarquer qu'il a voté tous les budgets des gouvernements Fillon. "Ce n'est pas tout à fait la même situation d'être celui qui décide et celui qui soutient", répond-il. 

Jean-François Copé, qui à l'occasion du débat de l'émission sur la situation des professeurs, glisse cette petite remarque à Nicolas Sarkozy sur les "vacances des professeurs". "Tout cela est de la caricature. Comme maire de Meaux, je ne peux laisser passer de telles idées simplistes", déclare-t-il.

Un peu plus tôt dans l'émission, on lui demandait si ce n'était pas un risque pour sa campagne de n'être réduit qu'au rôle de sniper anti-Sarkozy. "Ca ne correspond pas à l'état d'esprit dans lequel je me suis construit", rétorque-t-il. 

"Mépris de Paris pour la banlieue"

Enfin, il a vertement critiqué la piétonisation des voies sur berges mise en place par Anne Hidalgo.  "C'est une illustration terrible de l'arrogance de Paris à l'égard de la banlieue", attaque-t-il. "C'est une forme de mépris. Il y a derrière cela pour des gens de gauche censés distribuer la bonne morale, une approche tellment bobos. Ca en dit très long sur la réalité de cette gauche mondaine".  conclut le maire de Meaux.

Clairement, Jean-François Copé ne compte pas sur les voix des électeurs de gauche de la capitale dans cette primaire. 

Jean-François Copé dans Dimanche politique, les temps forts



 

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