Sur Twitter, le compte dédié au 8 mars rappelle les fondamentaux de cette journée. "Le 8 mars n'est pas une fête ! On ne veut pas des cadeaux, mais des droits effectifs et des salaires égaux !".
Sur son compte Twitter, le secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes enfonce le clou. "Le 8 mars, ce n'est pas le retour de la Saint Valentin, ce n'est pas un jour en l'hommage des femmes, ce n'est pas un hommage à la beauté des femmes mais c'est une journée internationale pour défendre le droit des femmes, une journée pour protester contre toutes les formes inégalités, une journée pour rappeler le chemin qu'il reste à parcourir..."
Le #8mars n'est pas une fête.
— Egalité FH (@Egal_FH) 5 mars 2018
Le #8mars est une journée de lutte pour les droits des femmes ! #FranceEgalité pic.twitter.com/Y5l7QBGdoN
Expositions, débats, tables rondes, rassemblements ou encore portes ouvertes... À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes qui a lieu ce jeudi 8 mars, de nombreuses associations et institutions organisent des événements pour défendre le droit des femmes.
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la journée internationale des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Depuis le début du XIXe siècle, les femmes se mobilisent pour faire entendre leur voix. Égalité femmes-hommes, parité ou changements sociétaux, les sujets sont nombreux alors que les inégalités persistent dans le monde.
Voila quelques pistes pour un 8 mars engagé
Pour les plus militantes, un collectif appelle à la grève à 15h40 afin de lutter contre les inégalités salariales tandis qu'un collectif français Merci Simone appelle les citoyennes et citoyens à habiller les villes françaises de leurs affiches à l'effigie de Simone Veil.
Comme chaque année, un rassemblement est organisé sur la place de la République à Paris, pour protester contre les inégalités salariales. Ce rassemblement sera suivi d'une manifestation pour les droits des femmes. Un "karaoké géant" aura lieu à 15H40, à l'heure "où les femmes commencent à travailler gratuitement", sur l'air de la chanson de Dalida "Paroles, Paroles".
Les bibliothèques de la Ville de Paris proposent des lectures, débats, rencontres ou exposition. Au programme : une rencontre avec Moïra Sauvage, journaliste, spécialiste de la question des femmes, à la bibliothèque Andrée Chedid, un débat sur les femmes dans la littérature Young Adult, organisée par la bibliothèque de la Canopée au salon Livre Paris, un Jeudi de l'actualité sur la question du féminisme aujourd'hui, proposé par la bibliothèque Batignolles...«Merci Simone», vous connaissez? #8mars pic.twitter.com/QW4HYLj8yp
— Loopsider (@Loopsidernews) 5 mars 2018
A l’UNESCO, place de Fontenoy à Paris : le 8 mars, un atelier sera organisé à partir de 13h30 dans le but de rédiger de nouveaux profils Wikipédia des femmes qui n’y sont pas encore représentées.
Les Archives nationales de Pierrefitte en Seine-Saint-Denis proposent un cycle culturel et scientifique sur les femmes autour de 4 thématiques : femmes scientifiques, femmes immigrées, femmes engagées et femmes et culture. Est également organisée une conférence sur les Femmes et immigration, le 8 mars à 18h.
Au Palais de la femme, l'établissement géré par l'Armée du Salut propose des conférences, des ateliers, un concert et un forum associatif pour sensibiliser, informer, échanger et participer à l’amélioration de la situation des femmes, mais aussi pour poursuivre la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Les droits des femmes seront célébrés toute la semaine à l'Assemblée nationale. Au programme, un colloque organisé le 7 mars qui traitera de la question de la libération de la parole des femmes autour de deux tables rondes. La première table ronde sera consacrée à la libération de la parole sur les violences faites aux femmes. Après l’intervention du président de l’Assemblée nationale, la seconde table ronde abordera la libération de la parole sur les inégalités économiques et sociales.
Mesure symbolique, le président de l'Assemblée a aussi proposé que les deux séances de question au gouvernement, de mardi et de mercredi, soient présidées par les deux vice-présidentes, Carole Bureau-Bonnard (LREM) et Annie Genevard (LR).
En l'honneur de cette semaine placée sous le signe des droits des femmes, Carole Bureau-Bonnard et Annie Genevard, Vice-Présidentes de l'Assemblée nationale, vont successivement présider les séances des #QAG mardi et mercredi. #8mars pic.twitter.com/joTlpH1n4X
— François de Rugy (@FdeRugy) 6 mars 2018