Facebook annonce qu'il coopére avec les enquêteurs français dans l'enquête sur le meurtre d'un policier et de sa compagne à Magnanville (78). Larossi Abballa a revendiqué son acte dans une vidéo filmée chez ses victimes et postée en direct via le réseau Facebook.
"Les terroristes et les actes de terrorisme n'ont pas leur place sur Facebook. Chaque fois qu'un contenu à caractère terroriste nous est signalé, nous le supprimons aussi vite que possible. Nous traitons les requêtes en application de la loi avec la plus haute urgence", explique Facebook dans un communiqué.
Et le réseau social ajoute plus précisemment :"Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités françaises qui enquêtent sur ce terrible crime".
Larossi Abballa a revendiqué son acte dans une vidéo de douze minutes, filmée depuis la maison des victimes et postée en direct sur Facebook, dans laquelle il promet "d'autres surprises pour l'Euro" de football . "L'Euro sera un cimetière", menace-t-il.
Les réseaux sociaux une fois encore pointés du doigt
Après cette attaque jihadiste, se pose donc une nouvelle fois la question du rôle des réseaux sociaux dans le diffusion de messages violents. Ces derniers cherchent à maintenir une plateforme ouverte tout en empêchant ses utilisateurs de promouvoir la violence."Nous comprenons et nous reconnaissons qu'il y a des défis propres au contenu et à la sécurité des vidéos en live", assure un porte-parole de Facebook. "C'est une très grande responsabilité, et nous travaillons dur pour trouver un juste équilibre entre permettre la liberté d'expression et offrir un espace sûr et respectueux".
Facebook compte plus de 1,5 milliard d'utilisateurs dans le monde. Le réseau a mis en place en 2015 une "charte communautaire" qui précise que sa plate-forme ne doit pas être utilisée pour inciter à la violence.
Le point sur l'enquête avec Virginie Delahautemaison