Affaire "le Grêlé" : l'ex gendarme retrouvé mort identifié comme étant le tueur en série

L’ex-gendarme retrouvé mort mercredi dans le Gard est bien le tueur en série surnommé "le Grêlé" selon le parquet de Paris. Des analyses ADN ont permis de déterminer qu’il s’agissait de l’homme soupçonné de plusieurs meurtres et viols dans les années 80 et 90.

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Les analyses ADN ont parlé. L’ex-gendarme retrouvé mort au Grau-du-Roi dans le Gard est le tueur en série surnommé "le Grêlé". "La comparaison ADN, immédiatement ordonnée par le magistrat instructeur a établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l’homme décédé", a annoncé le parquet de Paris dans un communiqué ce jeudi. Ces derniers mois, le magistrat instructeur avait convoqué quelque 750 gendarmes en poste en région parisienne à l’époque des faits. 

Une information judiciaire avait été ouverte visant le Grêlé pour "viols sur mineurs de 15 ans, assassinats, tentative d’homicides volontaires, vols avec arme, usage de fausse qualité et enlèvement et séquestration sur mineur de 15 ans" a précisé la procureure de la République. Depuis 35 ans, les enquêteurs étaient sur la trace de cet homme au visage grêlé soupçonné de "cinq crimes commis entre 1986 et 1994" selon le parquet de Paris. Il est notamment soupçonné d’avoir violé et tué Cécile Bloch, âgé de 11 ans en 1986 dans le sous-sol de l’appartement de la petite fille dans le XIXe arrondissement de Paris.

Une des plus anciennes « cold cases » en France

Cette affaire constitue l’une des plus anciennes affaires non élucidées dans les tiroirs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Cette "cold case" gérée par le 36 quai des Orfèvres occupe les esprits des enquêteurs depuis 1986. L’homme de 59 ans avait récemment été convoqué pour un prélèvement ADN. L’homme s’est donné la mort ce mercredi dans un appartement de location à l’intérieur duquel il a laissé une lettre d’aveux. L’avocat de la famille de Cécile Bloch a fait part de la reconnaissance de celle-ci pour l’engagement des enquêteurs et de la justice, mais s’est dite aussi peiné que le criminel "parte avec ses secrets".                        

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