La maire de Paris Anne Hidalgo inaugure au Père-Lachaise le premier monument aux morts de la capitale ce dimanche 11 novembre 2018, à l’occasion du centenaire de l’armistice.
285 mètres de long, 150 panneaux bleu acier assemblés, 1,30 mètre de haut pour exactement 94.415 noms affichés.Anne Hidalgo inaugure ce dimanche un monument en hommage aux poilus parisiens morts au combat au cours de la Première Guerre Mondiale, installé sur le mur d’enceinte du cimetière du Père-Lachaise dans le 20ème arrondissement.
Un mur en honneur et en mémoire des habitants de la capitale qui ont perdu la vie au front et à la fin de la guerre, entre 1914 et 1920. L’ensemble des noms mentionnés sont affichés par ordre alphabétique et année de décès.Début de la cérémonie pour inaugurer le premier monument aux morts de la capitale, en présence de nombreux écoliers parisiens. ► https://t.co/O7s3uhFbhS #11Novembre #Armistice100 pic.twitter.com/qf7ZpN9KuD
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Début de la cérémonie d’inauguration du monument aux morts parisiens pour la France durant la Première Guerre Mondiale #11Novembre #Paris #Armistice pic.twitter.com/HJed445AyX
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 11 novembre 2018
Le tout premier monument aux morts parisien
Inauguré à l’occasion du 11-Novembre, c’est le premier monument de ce type à Paris. Si la très grande partie des communes françaises ont acquis des monuments aux morts pendant l’entre-deux-guerres, la capitale a jusqu’ici fait exception.Une absence qui s’explique entre autres par la présence de la tombe du Soldat inconnu, symbole prédominant et sorte de substitut.Monument aux morts de la guerre 14/18 au cimetière du Père Lachaise. Près de 95 000 noms de parisiens sont inscrits sur un mur qui fait 280 mètres de long. « Qui donc dura jamais que de fois j’ai pleuré. Ma génération sur ton trépas sacré. » Guillaume Apollinaire @France3Paris pic.twitter.com/kWNmawmJ9Q
— Aude Blacher (@audeblacher) 11 novembre 2018
95.000 noms, après 95.000 fleurs
Ceci dit, s’il n’existait pas jusqu’ici de monument aux morts unique, chaque arrondissement possédait déjà bien entendu des plaques dans les écoles, les églises ou encore dans les livres d'or des mairies.En tout, le recensement des presque 95.000 noms de poilus affichés sur le mur a demandé près de huit ans de recherche. Un travail gigantesque, mené par l’historien Jean-Louis Robert et ses étudiants.
La veille de l’inauguration, samedi 10 novembre, la mairie a par ailleurs installé sur le parvis de l’Hôtel de Ville 94.415 primevères et pensées bleues, blanches et rouges. Un hommage aussi destiné aux poilus parisiens : pour chaque fleur déposée, une vie.