Le président du comité d'organisation des JO, Tony Estanguet, assure que tout est prêt pour les JO de Paris 2024. La menace terroriste sur les Jeux serait aussi contenue selon le ministre de l'Intérieur. Mais le lourd dispositif de sécurité agace certains riverains et touristes.
J-5 avant la cérémonie d'ouverture des JO, qui promet d'être grandiose. La météo devrait être au rendez-vous le 26 juillet. "Nous sommes prêts pour cette dernière ligne droite", a lancé dimanche le président du comité d'organisation, Tony Estanguet lors d'une conférence de presse. "La pression monte" avant la cérémonie d'ouverture qui sera "exceptionnelle" et "avec beaucoup d'audace", a-t-il promis.
Après la répétition sans accroc ce samedi, d'autres sont prévues cette semaine.
Mais la question de la qualité de l'eau de la Seine reste entière alors que de violents orages ont touché la Haute-Marne ce samedi. "Tous les indicateurs sont au vert concernant la Seine", a assuré Tony Estanguet.
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— France TV Pro (@francetvpro) July 21, 2024
@GDarmanin, ministre de l’Intérieur,
et @TonyEstanguet, président du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques & Paralympiques de Paris 2024 seront les invités du #JT20HWE ce soir.
Ils répondront aux questions de @ThomasSotto
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Le spectacle artistique tenu secret
Le spectacle artistique continue d'être secrètement gardé. Un piano posé sur une forme noire flottant sur le fleuve au niveau du pont Mirabeau ou des décors drapés d'une bâche blanche au pied du quai Saint-Exupéry sont de timides indications artistiques.
Mais 4 000 places payantes pour la cérémonie restent à vendre.
Un dispositif policier a inspecté plus de 300 navires en l'espace de quatre jours et demi, du pont de Garigliano, près d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), jusqu'au pont Nelson Mandela, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
L'initiative vise à sécuriser "l'ensemble des 94 navires de la parade, les établissements flottants recevant du public et les bateaux-logements", détaille le commissaire général Zeljko Ilic, commandant de la brigade cynophile de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP).
Dispositif policier hors du commun
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré dans un entretien au JDD qu'il n'y avait "aucune menace caractérisée sur la sécurité des Jeux olympiques".
L'hypercentre de Paris et les berges sont désormais bouclées et, pour entrer dans le périmètre, il faut produire un QR Code ou une accréditation.
Des scènes de colère de Parisiens bloqués aux points de contrôle apparaissent sur les réseaux sociaux, tout comme d'autres montrant des touristes surpris de ne pas pouvoir visiter des secteurs emblématiques de la Ville Lumière et cantonnés à des rues cernées de barrières métalliques.
Commerçants et restaurateurs parisiens se plaignent d'une "baisse d'activité et de fréquentation inédites" à cette période de l'année, selon un communiqué d'organisations professionnelles. "On fera le bilan après les JO", a balayé Tony Estanguet, répondant à ces critiques par le succès de la billetterie avec 8,8 millions de tickets déjà vendus, un record battu.
La moitié des athlètes arrivés au Village olympique
Plus au nord de la capitale, au Village olympique, le village a déjà accueilli 4 400 athlètes depuis son ouverture officielle le 18 juillet, sur 9 000 athlètes qui doivent y être logés pendant la compétition.
Côté organisation, une partie des 45 000 volontaires bénévoles entament dimanche leur dernière série de formations pour peaufiner l'aide indispensable que doivent apporter ces petites mains aux JO.
Légère alerte en revanche sur les transports. Si les acteurs publics s'accordent depuis des semaines pour assurer que tout se passera bien, les incidents qui ont touché vendredi soir plusieurs lignes de RER ont réveillé les craintes. "Je reste humble car ça n'est pas fait", a résumé Tony Estanguet.