A Paris et dans 22 villes de petite couronne, seuls les véhicules avec un numéro d'immatriculation pair ont le droit de rouler aujourd'hui. Reportage à place d'Italie.
C'est la 4e fois en vingt ans que la circulation alternée est mise en place à Paris, pour réduire la pollution de l'air. Ainsi, quelque 140 points de contrôle de police sont disséminés à Paris et dans sa proche banlieue. Le but : vérifier si la circulation alternée est respectée.
Les usagers jouent plutôt bien le jeu, même si parfois, certains professionnels comme les artisans n'ont pu trouver de véhicule de remplacement, avec un numéro d'immatriculation pair. Les policiers ont procédé à quelques verbalisations (35 euros) et des avertissements.
Un dispositif probablement reconduit mercredi
Le dispositif de circulation alternée pourrait être reconduit demain. Car Airparif, chargé de la surveillance de la qualité de l'air, a prévu pour mercredi un "possible dépassement du seuil d'alerte pour la pollution aux particules".Dans ce cas, les transports en commun seraient de nouveau gratuits. Ils ont d'ailleurs connu aujourd'hui une forte affluence. Mais l'interruption du trafic du RER B dans les deux sens, entre Gare du Nord et l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, ne pouvait plus mal tomber. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a demandé à la préfecture de la "tolérance".
Suite à l'arrêt du #RERB pour la journée la Region demande au Préfet de police 1 tolérance pour les automobilistes du Nord IDF #picpollution
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 6 décembre 2016