Gérard Depardieu sera de nouveau face à la justice mardi 8 avril pour une affaire de conduite en état d'ivresse, l'acteur ayant fait appel de sa condamnation en première instance.
Condamné en première instance pour conduite en état d'ivresse, Gérard Depardieu est appelé à comparaître mardi 8 avril devant la cour d'appel de Paris. Le comédien, qui avait chuté de scooter en 2012, a été condamné en première instance à 4.000 euros d'amende et six mois de suspension de permis.
Le 3 décembre, il ne s'était pas présenté à l'audience et son procès avait été renvoyé au 8 avril.
"Je crois qu'il est actuellement en tournage dans le sud de l'Italie", avait alors expliqué son avocat, Eric de Caumont. "Gérard Depardieu, c'est quelqu'un qui est juste totalement débordé et mondialisé. Il est extrêmement mobile et j'ai parfois moi-même du mal à l'attraper", avait-il affirmé.
"Je veux bien renvoyer l'affaire une fois, mais il faut que M. Depardieu soit disponible la prochaine fois, quelles que soient ses occupations professionnelles. Je pense qu'un tournage peut s'arrêter 24 heures, il suffit de le prévoir", avait lancé le juge. "C'est au prévenu d'être à la disposition de la justice pas l'inverse", avait tonné l'avocate générale.
L'acteur, qui est désormais citoyen russe, risquait une peine théorique pouvant aller jusqu'à deux ans de prison pour avoir été contrôlé avec une alcoolémie d'1,8 g par litre de sang alors que le taux maximal autorisé est de 0,5 g.
Sur les faits, survenus en novembre 2012 à Paris, la procureure, Aurélia Devos, avait expliqué en première instance qu'"une odeur d'alcool se dégageait fortement" lorsque les policiers étaient venus interpeller le comédien après son accident. "Il s'énerve" et dit dans un premier temps qu'il ne veut pas être contrôlé car "il a bu", avait raconté la représentante du parquet.
Réputé pour ses excès, l'acteur a, entre autres frasques, assommé un paparazzi à Florence, en 2005, uriné dans la cabine d'un vol Paris-Dublin, en 2011, frappé un automobiliste en plein Paris, en août 2012. En 2006, il a été condamné à Montluçon (Allier) à 3.500 euros d'amende pour avoir outragé des inspecteurs du travail, lors d'un tournage.