Le sénateur de Paris apparenté LR Philippe Dominati est l’invité de Dimanche en politique IDF ce dimanche sur France 3 Paris Île-de-France à 11h30.
Après l’annonce du gouvernement de débloquer 200 millions d’euros pour venir en aide à Île-de-France Mobilités, les tarifs du syndicat de transport ont été revus à la hausse, mais moins qu’initialement prévu. Le passe navigo, aujourd’hui à 75,20 euros passera au 1er janvier à 84,10 euros. Un peu moins que les 90 euros envisagés il y a encore quelques jours.
Une hausse dommageable pour le sénateur de Paris, Philippe Dominati pour qui ni les usagers, ni les entreprises ne devaient être impactés par la dégradation des finances d’IDFM. Au Sénat, Philippe Dominati a en effet voté contre la hausse du versement transport, que réclamait Valérie Pécresse, pour ne pas alourdir la fiscalité sur les entreprises.
Pour le sénateur, c’est à l’Etat et aux collectivités de mettre la poche y compris pour les années à venir, lorsque l’arrivée de nouvelles lignes de transport va alourdir le budget de fonctionnement d’IDFM ; un budget qui atteint les 10.5 milliards d’euros en 2023.
Sur ces plus de 10 milliards d’euros, 50% des recettes proviennent du versement transport et donc des entreprises, 38% de la billetterie et 12% des collectivités.
"12% seulement d’argent public. C’est totalement anormal. En Italie, en Angleterre, en Allemagne, la collectivité publique s’engage plus. Ici, ils veulent commander avec 12%", s'insurge le sénateur
"C'est à l'Etat et à la Région de payer"
"Ils disent l’usager va payer, les entreprises vont payer, mais nous, on ne va pas payer. L’Etat et la région doivent payer plus", réclame-t-il.
Confronté à une hausse de ses coûts liée à la flambée des prix de l’énergie, au début du remboursement de l’avance covid de l’Etat, et à une baisse de ces recettes alors que la fréquentation des transports n’a pas retrouvé son niveau d’avant crise sanitaire, IDFM se retrouvait face à un manque à gagner de 950 millions d’euros pour 2023.
Outre l’aide de 200 millions d’euros du gouvernement, des économies ont été faites à hauteur de 200 millions d’euros. 200 millions d’euros ont également été récupérés auprès de la SNCF et de la RATP. Enfin, les collectivités, Région, départements et mairie de Paris ont consenti à un effort à hauteur de 100 millions d’euros.
La hausse des tarifs annoncée mercredi dernier vise à compenser les 250 millions d’euros de reste à charge pour IDFM.
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