Gilets jaunes : mobilisation en baisse et dans le calme pour l'acte V du mouvement

Plusieurs milliers de manifestants défilent dans le calme ce samedi 15 décembre. Le dispositif policier reste le même que la semaine passée avec 8.000 membres des forces de l'ordre mobilisés.

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Les premiers gilets jaunes ont convergé dans le calme sur les Champs-Élysées, encadrés par un dispositif sécuritaire d'ampleur, pour l'acte V d'une mobilisation nationale.

Les informations venues de la préfecture de police de Paris indiquent une nette baisse des tensions ce samedi 15 décembre avec 168 personnes interpellées et 115 gardés à vues dans la capitale à 18h en Île-de-France. 7 personnes ont également été blessées.

"Moins de 3.000 manifestants" ont été recensés à 14 heures dans Paris selon la préfecture de police de Paris. Ils étaient au moins 4.000 rien que sur les Champs-Elysées, selon nos informations, en fin de matinée. La mobilisation n'en reste pas moins plus faible que la semaine passée.

"La dernière fois, on était là pour les taxes, cette fois, c'est plus pour les institutions : on veut plus de démocratie directe", résume dans le froid mordant Jérémy, intérimaire de 28 ans venu de Rennes en famille "gueuler pour se faire entendre".

Quelques tensions sur les Champs-Élysées

Environ 500 gilets jaunes ont investi l'avenue des Champs-Élysées en milieu d'après-midi où de brèves tensions sont apparues.

La police a actionné un canon à eau en fin d'après-midi pour disperser les manifestants encore rassemblés sur l'avenue, seul point sensible observé samedi à Paris.

La situation est restée contenue, bien loin des violents heurts observés lors des deux week-ends précédents.

 

Le trafic en direct en Île-de-France

Blocage des Champs-Élysées

Dans la matinée, une partie des Champs-Élysées a été rouverte à la circulation. Peu avant midi, environ 200 manifestants se sont éparpillés sur la chaussée en question par petits groupes.

Ces gilets jaunes sont ont réalisé cette action dans une ambiance très calme. La partie haute de l'avenue était par ailleurs bloquée par des gendarmes tandis que la circulation était rouverte au rond-point de l'Etoile. La circulation a finalement été coupée à nouveau.
 

Important dispositif sécuritaire

Autour de l'Arc de triomphe, des fourgons de gendarmes mobiles étaient positionnés depuis l'aube. 8.000 membres des forces de l'ordre ont été déployés dans la capitale, appuyés par 14 véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG).
Ailleurs dans Paris, comme sur la place de la Bastille, les banques avaient recouvert leurs façades de contreplaqué, mais les cafés étaient ouverts pour tenter de combler le manque à gagner lié aux fermetures des samedis précédents. Dans la capitale, les accès aux institutions (Palais de l'Élysée, Hôtel Matignon, Assemblée nationale, ministère de l'Intérieur, etc.) sont protégés.  

"On s'attend à une mobilisation un peu moindre"

L'ampleur des manifestations, qui ont réuni 136.000 personnes en France lors des deux derniers épisodes marqués par des scènes de guérilla urbaine et un dispositif sécuritaire exceptionnel, va être scrutée de près par un exécutif en proie à une crise sociale inédite.

"On s'attend à une mobilisation un peu moindre mais avec des individus un peu plus déterminés", a déclaré vendredi soir le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.

Si les modérés, représentés par le collectif des "gilets jaunes libres" ont appelé à une "trêve" et estimé que "le temps du dialogue est venu", d'autres ont affiché leur détermination à redescendre dans la rue pour obtenir de nouvelles avancées sociales et économiques.

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