Du Trocadéro à l'Arc de Triomphe, la colère des policiers

Une manifestation de policiers, au Trocadéro, le 20 octobre 2016.
Une centaine de policiers ont manifesté dans les rues de Paris, vendredi soir, du Trocadéro à l'Arc de Triomphe, pour exprimer leur "colère". Les policiers ont entamé un mouvement de grogne, suite à l'agression de quatre des leurs le 8 octobre dernier, à Viry-Châtillon, dans l'Essonne.

Une centaine de policiers ont manifesté dans les rues de Paris, vendredi soir, du Trocadéro à l'Arc de Triomphe, pour exprimer leur "colère". Les policiers ont entamé un mouvement de grogne, suite à l'agression de quatre des leurs le 8 octobre dernier, à Viry-Châtillon, dans l'Essonne.

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Une nouvelle manifestation nocturne de policiers, dans les rues de Paris, cette fois. Une centaine d'entre eux ont manifesté vendredi soir, du parvis du Trocadéro à l'Arc de Triomphe, pour exprimer leur "colère". Accompagnés de leurs proches, en civil et portant souvent un brassard orange, les manifestants se sont d'abord réunis vers 21 heures 30, avant de prendre la direction de l'Arc de Triomphe.

Entonnant à plusieurs reprises la Marseillaise, les manifestants ont également scandé des solgans comme "policiers en colère, citoyens solidaires", et "Hollande t'es foutu, la police est dans la rue".

"Plan insuffisant"

Depuis plusieurs jours, le mouvement de grogne des policiers a certes reflué, suite à l'annonce des mesures de soutien du gouvernement aux policiers, dont une enveloppe de 250 millions d'euros pour améliorer leur équipement. Mais des rassemblements continuent d'avoir lieu. Ce fut notamment le cas cette semaine à Melun, en Seine-et-Marne, lundi, et Viry-Châtillon, dans l'Essonne, mardi. 
L'agression aux cocktails Molotov de quatre policiers dans cette ville, le 8 octobre dernier, est à l'origine de ce mouvement de colère des policiers, qui dénoncent les violences dont ils sont l'objet au quotidien. "Le plan annoncé" par le gouvernement fin octobre pour répondre à la grogne "est insuffisant", "la mobilisation ne fait que commencer", a assuré à l'AFP Guillaume, l'un des organisateurs, qui travaille dans une BAC (brigade anticriminalité) en banlieue parisienne.

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