Le gendarme Nicolas Molinari avait 22 ans. Il a été tué hier en Nouvelle-Calédonie lors d'une mission de maintien de l'ordre. Le jeune homme appartenait à l'escadron de Melun en Seine-et-Marne.
Ce matin, les drapeaux de la commune de Melun étaient en berne. La commune endeuillée rendait hommage à Nicolas Molinari, sous-officier de l'escadron de gendarmerie mobile de Melun, décédé hier durant les émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Pour Kadir Mebarek, maire de la ville, "il était tout à fait naturel que le maire de Melun adresse immédiatement un message de sympathie et de condoléances à la famille de Nicolas Molinari. J'adresse également [...] un message de sympathie à l'ensemble des gendarmes qui sont implantés à Melun. C'est une ville qui accueille un nombre important de gendarmes, plusieurs escadrons de gendarmerie mobile mais également l'école des officiers de la gendarmerie nationale et le musée de la gendarmerie donc il y a un lien affectif et historique entre la ville de Melun et la gendarmerie".
Nicolas Molinari effectuait sa mission de maintien de l'ordre dans la commune de Plum, à trente kilomètres au sud de Nouméa, où il a été atteint par un tir d'arme à feu. Il a été transporté au Régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie où il a succombé à ses blessures.
Le gendarme mobile grièvement blessé par balle en Nouvelle-Calédonie vient de décéder. Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses camarades. Rien, absolument rien, ne justifie la violence. L’ordre public sera rétabli.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 15, 2024
Depuis le début des violences en Nouvelle-Calédonie, cinq personnes sont décédées dont deux gendarmes. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a annoncé aujourd'hui l'envoi d'un millier de policiers et de gendarmes en renfort sur l'île après y avoir décrété l'état d'urgence.