Après les mesures de sécurités annoncées par le Premier Ministre, les réactions politiques se multiplient. A gauche on dénonce des mesures liberticides, à droite on réclame une commission d'enquête. Beaucoup dénonce le limogeage du préfet de Police.
Après les annonces du Premier ministre sur le nouveau dispositif de sécurité, les réactions politiques n'ont pas tardé.
Brigitte Kuster, député et conseillère de Paris réclame une commission d'enquêtes. C'est la ligne défendue du côté des Républicains pour comprendre les dysfonctionnements et bien établir les responsabilités. Par ailleurs plusieurs maires d'arrondissement demandent à être reçus par le Premier ministre. Pour l'instant seule Anne Hidalgo, la maire de Paris, sera reçue par Edouard Philippe mardi.
#GiletsJaunesparis La mise à pied du préfet de police n’y suffira pas, le mal est plus profond : c’est l’ensemble de la doctrine du maintien de l’ordre qu’il faut repenser ! pic.twitter.com/2MYJqzxT1D
— Brigitte Kuster (@brigitte_kuster) 18 mars 2019
A gauche, on dénonce la réponse uniquement sécuritaire du gouvernement. Eric Cocquerel député de Seine-Saint-Denis, dénonce des mesures sécuritaires.
Apres 18 semaines, @EmmanuelMacron et son Gvt recourent à des mesures toujours + répressives et liberticides et limogent des fusibles. Après la grande embrouille du #GrandDebat, les questions politiques restent de mise. La seule issue pacifiste : un retour aux urnes #dissolution
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 18 mars 2019
Le limogeage du préfet de police de Paris est aussi dénoncé par plusieurs responsables politiques. Une manoeuvre politique pour certains. Selon eux Michel Delpuech sert de "fusible". Ils demandent la démission du ministre de l'Intérieur comme Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne.
Comme d’habitude, le gouvernement cherche à se défausser de sa responsabilité ! Le préfet de police n’est qu’un fusible censé couvrir l’incompétence flagrante de #Castaner.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) 18 mars 2019
À quand la DISSOLUTION des milices d’extrême-gauche qui pourrissent chaque manifestation ?!
Le Gouvernement utilise le préfet de police de Paris Michel Delpuech (qui avait dénoncé des "copinages malsains" dans l'affaire #Benalla) comme fusible pour ne pas avoir à assumer ses responsabilités.
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 18 mars 2019
Il y a un seul responsable et il doit démissionner : @Ccastaner.