Victimes, comme politiques : les réactions d'indignation se sont multipliées après les propos du président américain, qui a mimé les terroristes du 13-Novembre 2015 devant le lobby américain des armes, la NRA.
Tout y était pour provoquer l’indignation. Vendredi devant la NRA, le puissant lobby pro-armes à feu aux Etats-Unis, le président américain a affirmé que les attaques du 13-Novembre 2015 auraient fait moins de morts si les victimes avaient été armées.
L’homme d’Etat est allé jusqu’à mimer l’attentat, d’une manière particulièrement imagée : « Ils ont pris leur temps (…). Boom ! Viens par-ici... Boom ! Viens par-là. »
Une énième polémique de Trump, comme on en compte quasi-quotidiennement depuis le début de son mandat, de quoi logiquement provoquer des réactions en série en France et à Paris.Trump offers NRA audience a dramatic retelling of Bataclan massacre:
— Jon Levine (@LevineJonathan) 4 mai 2018
"They took their time and gunned them down one by one. Boom. Come over here. Boom. Come over here. Boom" pic.twitter.com/2UpCqrLlxZ
« Dear Donald Trump, go fuck yourself »
Emmanuel Domenach, rescapé de du Bataclan et ancien vice-président de l’association 13onze15 Fraternité et vérité, n’a pas retenu sa colère.L’association, comme d’autres victimes de l’attentat, ont aussi réagi.
« Indécent et incompétent »
Anne Hidalgo, Manuel Valls, Valérie Pécresse… Du côté des politiques franciliens, les messages se sont aussi multipliés.Au niveau du gouvernement, le ministère français des Affaires étrangères a également réagi fermement dans la soirée, samedi dans la soirée : « La France exprime sa ferme désapprobation des propos du président Trump au sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et demande le respect de la mémoire des victimes ».