La rénovation de 31 rames pour le RER B, prise en charge par Alstom, prend du retard. De quoi provoquer mardi la colère de Valérie Pécresse, du côté d’Île-de-France Mobilités.
Valérie Pécresse est en colère et elle le fait savoir. La présidente d’Île-de-France Mobilités (l’autorité qui gère les transports dans la région, ex-STIF) s’est indignée mardi face à la presse du retard pris pour la future livraison de rames rénovées sur le RER B.
Alors que les usagers de la ligne devaient bénéficier dès cette année d’une quinzaine de trains remis en état, Alstom – qui s’est vu confier le projet – va prendre un délai supplémentaire après avoir découvert de l’amiante à l’intérieur des véhicules. La première rame, attendue à l’origine pour fin 2018, sera livrée en décembre 2019 minimum.Près d'un an de retard pour la rénovation des 31 rames MI84 du #RERB ?
— Bertrand Lambert (@B_Lambert75) June 13, 2019
En cause : le désamiantage de ces rames conçues il y a 35 ans & censées être modernisées pour attendre l'arrivée des RER MING à partir de 2025
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Ventilation, éclairage LED et vidéo-surveillance
Valérie Pécresse demande à Alstom de tout faire pour réduire le retard et prévient que les pénalités de retard prévues dans le contrat avec la société seront strictement mises en application : « Nous voulons être livrés en temps et en heure, comme n’importe quel client ».Ventilation, éclairage LED, ou encore vidéo-surveillance… Le marché, qui prévoit la remise en service de 31 trains datant des années 1980, est chiffré à 94,4 millions d’euros.
Les voyageurs, qui sont près d’un million à emprunter le RER B chaque jour, devront donc attendre.