500.000 tonnes de déchets potentiellement dangereux ont déjà été extraits des chantiers du Grand Paris. Où stocker ces gravats dont personnes ne veut ? Plusieurs communes de Seine-et-Marne pourraient accueillir ces débris indésirables contre l'avis des élus et des riverains.
La Seine-et-Marne concentrerait à elle seule un peu plus de la moitié des déchets générés par les travaux du Grand Paris. Des millions de tonnes de terre extraites des sous-sols et dont on ne connaît pas exactement la composition. Pourtant ces terres sont polluées. Elles contiendraient des métaux lourds.
Pour certains la Seine-et-Marne est devenue le dépotoir de la région. La Société du Grand Paris s'est engagée à valoriser ces tonnes de déchets mais à ce jour 70% d'entre eux n'ont pas été traités.
Non à l'extension de la décharge de Yèbles
Dans la région tous les sites de stockage arrivent à saturation. Plusieurs communes du département pourraient accueillir de nouveaux déchets comme à Yèbles. Une réunion publique a eu lieu jeudi soir et comme à chaque fois les riverains sont venus nombreux. Ici, il est question d'étendre la décharge de la butte Bellot. Des matières dangereuses pourraient y être stockées. La société Suez envisage d'y traiter de la poudre d'amiante ou encore des eaux usées. Les élus locaux et les riverains ont exprimé leur refus de vivre à côté de cette décharge. Ils s'inquiètent notamment pour les nappes phréatiques. Gilles Groslevin, le maire de Sollers dit "subir les déchets ménagers de l'Île-de-France depuis 1974."♻️⚠️400 personnes, habitants et élus de la CC. @Briedesriviere1 étaient présents hier à Yèbles pour s'opposer au projet d’extension de la décharge de la butte Bellot. Cc :@Pascale_DeSouza @VanessaRelouzat @AgnesBraik @JulienVanC @LaRep77 @LeParisien_77 pic.twitter.com/LMb44r4J5L
— Briedesrivieresetchateaux (@Briedesriviere1) November 8, 2019
La région Ile-de-France a signifié son refus de voir le site s'agrandir. Mais c'est à l'Etat de trancher. La décision est attendue début 2020.