Depuis 10 ans, aucune caméra n’avait pu filmer le quotidien et le travail de la Brigade de Protection des Mineurs. Une des équipe de France 3 Paris Île-de-France l'a fait. Elle a filmé, la police qui s’occupe des enfants : un service d’exception. Un document rare.
La BPM, la police qui s’occupe des enfants : un service d’exceptionUn magazine à voir Mercredi 17 avril 2019 sur France 3 Paris Île-de-France après le Soir 3
Un document exceptionnel
Depuis 10 ans, aucune caméra n’avait pu filmer le quotidien et le travail de la Brigade de Protection de la Famille - la BPF, (ex-Brigade des Mineurs - la BMP).
Une des équipe de France 3 Paris Île-de-France l'a fait et a plongé dans le rythme effréné de la BMP.
Une immersion au cœur de cette brigade, un magazine de Laurence Barbry, Veit Blumlhuber et Lisa Dubos.
Ce magazine montre comment la brigade travaille dans son QG du 36 rue du Bastion.
Que ce soit le travail d’enquête de terrain ou le WEB.
Les enquêteurs sont triés sur le volet, avec un profil bien particulier et des nerfs à toute épreuve.
Devant la caméra de l'équipe de France 3 Paris Île-de-France, ils témoignent de leur quotidien, de leurs investigations, de leur engagement, total et sans concession, contre toute forme de crimes et délits perpétrés à l’encontre des enfants.
Maltraitante et inceste dans les affaires de famille, prostitution, mœurs, disparition, pédopornographie pour les groupes de la section opérationnelle.
"Polisse"
La BPM est une des brigades centrales de Police Judiciaire Parisienne.
C’est elle qui a inspiré à la réalisatrice Maïwenn son film "Polisse", récompensé à Cannes par le prix spécial du jury en 2011.
La brigade "Biberon"
Créée en 1942, la Brigade de Protection des Mineurs est bien loin aujourd’hui du surnom que les autres services de police lui donnaient à l’époque : la brigade "Biberon" en raison du côté social qu’elle avait à l’époque.
70 enquêteurs, dont une majorité de femmes, travaillent dans ce service.
Leur point commun : tous ont fait le choix de l’intégrer après avoir effectué un stage obligatoire de plusieurs semaines afin de vérifier s’ils avaient la capacité d’endurer la difficulté psychologique des dossiers qui y sont traités.
Des fonctionnaires ultramotivés qui savent mettre les enfants en confiance et leurs tourmenteurs sur le grill.
Ici pas d’échange « off » ni de connivence avec les gardés à vue comme à la Brigade de Répression du Banditisme.
Pas de temps morts comme à Crim où les enquêteurs attendent les affaires ...
La Brigade de Protection des Mineurs : un rytme effréné
A la brigade de Protection des Mineurs, le rythme est effréné.
Maltraitance, inceste, prostitution, disparition, cybercriminalité, les missions sont nombreuses.
Les policiers enquêtent sur toutes les infractions, délits et crimes dont sont victimes les enfants de la capitale.
La brigade, qui fonctionne 24h sur 24, assume également une mission de protection de l’enfance et de l’adolescence par la prise en charge des mineurs trouvés sur la voie publique à Paris.
La notion de "mineur en danger" permet d’accueillir des mineurs en fugue, ceux repérés sur les lieux de prostitutions, les mineurs en errance et les mineurs isolés étrangers.
Une "cellule fugue" s’occupe de toutes les fugues et disparitions inquiétantes signalées dans la capitale.
Le groupe internet
Depuis 2004, la BPM est dotée d’un service spécialisé : le groupe internet.
Un service de 7 policiers qui ont pour mission de traquer et piéger les pédophiles sur la toile.
Ils se font passer pour des enfants afin d’appâter les prédateurs, travaillent avec Interpol pour recenser, identifier des videos à caractère pédopornographiques notamment.
Un quotidien humainement à la limite du supportable parfois mais que tous assument pleinement, certains font même le choix d’y consacrer toute leur carrière.
La brigade de protection des mineurs - Episode 1 : le recueil de la parole de l'enfant
La brigade de protection des mineurs en chiffres
En 2018 :- 1379 procédures judiciaires initiées dont :
- 70 policiers/1psychologue
- 3576 personnes reçues à la brigade par an
- 300 entretiens de la psychologue avec les victimes
- 344 gardés à vue
- 661 fugues
- 170 téraoctects de données informatiques analysées par le Groupe Internet