JO de Paris 2024 : premiers plongeons des athlètes du triathlon dans la Seine

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Alors que l'épreuve test de natation dans la Seine avait été annulée au début du mois d'août en raison d'une qualité de l'eau "en deçà des normes acceptables", les triathlètes ont pu s'entraîner ce matin dans la Seine après des mesures d'un niveau "satisfaisant".

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Les premiers athlètes ont pu nager dans la Seine ce mercredi matin, pour un temps de "familiarisation" avec le parcours avant les épreuves test de triathlon et de paratriathlon qui pourront ainsi se tenir entre le pont Alexandre III et le pont de l'Alma dès demain, jusqu'au dimanche 20 août à Paris – si la météo ne se montre pas capricieuse.

Près de 130 athlètes s'affronteront dans cet évènement test, un an avant les JO. 65 femmes prendront le départ jeudi à 8 heures et 65 hommes vendredi à 8h. Ils parcourront près d'un kilomètre et demi de nage dans le fleuve avant d'enchaîner avec le vélo et la course à pied en plein Paris.

L'épreuve test de natation en "eau libre" avait été annulée le 6 août dernier en raison d'une pollution trop élevée de la Seine. Le comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (COJO) et les fédérations sportives, de concert avec la ville de Paris, avaient décidé dans la nuit de vendredi à samedi, de ne pas faire plonger les athlètes. L'analyse d'eau avait révélé une trop forte présence de la bactérie Escherichia Coli, au-dessus du seuil fixé par World Aquatics. En cause, de fortes pluies qui font déborder les égouts et viennent polluer les eaux de la Seine.

"Des travaux ont été engagés pour faire face aux conditions exceptionnelles que l'on a connues"

Christophe Noël du Payrat

Préfecture de la région d'Île-de-France

"Des travaux ont été engagés pour faire face aux conditions exceptionnelles que l'on a connues", souligne Christophe Noël du Payrat, directeur de cabinet du préfet de Paris et de la région d'Île-de-France, avant de mentionner la "construction d'un bassin de stockage" des eaux usées près de la gare d'Austerlitz. Un dispositif destiné à éviter le déversement des égouts dans la Seine et permettre l'organisation des épreuves de nage en eau libre des Jeux olympiques.

JO de Paris 2024 : la qualité de l'eau de la Seine, un risque pour les épreuves de triathlon ?

"La préfecture a fixé les modalités d’examen des conditions de baignabilité dans la Seine au regard des résultats bactériologiques qui ont été très positifs et l’amélioration de la qualité structurelle de l’eau dans la Seine", se félicite Christophe Noël du Payrat. Après les Jeux olympiques et paralympiques, des zones de baignade seront ouvertes aux Franciliens dans la Seine et la Marne.

Un contrôle de l'eau toutes les heures

"Il y a une véritable satisfaction quant à la qualité de l'eau de la Seine et la tenue de la familiarisation ce matin", précise Christophe Rosa, délégué général adjoint à la délégation générale aux JOP de la ville de Paris, se réjouissant du premier entraînement des athlètes dans la Seine ce matin, avant les épreuves tests de jeudi.

"Il y a une véritable satisfaction quant à la qualité de l'eau de la Seine et la tenue de la familiarisation ce matin"

Christophe Rosa

Délégué général adjoint à la DG aux JOP de la ville de Paris

"Concernant la qualité de l’eau, nous suivons évidemment cela avec l’ensemble des autorités, sous contrôle de l’ARS, assure-t-il. Nous avons un processus de monitoring très robuste avec des prélèvements effectués par Eau de Paris – la régie publique de la Ville, ndlr. Les tests sont effectués en laboratoire à 24 heures d’intervalle. Nous avons également un suivi en instantané, heure par heure, avec un système de prélèvement automatique."

Pour Christophe Rosa, il s'agit d'un dispositif testé par la ville de Paris en coordination avec les autres autorités "attachées à la qualité de l’eau", pour un processus "efficace et efficient" lors du démarrage des Jeux olympiques en juillet 2024. Avant de conclure : "c’est avec les fédérations sportives que l’on choisira de tenir ou pas les épreuves test au regard des résultats qui seront obtenus, tout cela pour garantir la santé des athlètes pendant les Jeux.

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