Dernière ligne droite pour trouver un boulot cet été. Les employeurs ont besoin de bras, les étudiants et pas seulement de renflouer les caisses. Des petits boulots qui peuvent également être un tremplin pour rejoindre l’entreprise par la suite.
Glisser de jolies petites enveloppes dans les boîtes aux lettres, livrer des paquets qui font le tour du monde. Faire sa tournée à pied ou à vélo. Devenir le temps d’un été, facteur ou livreur.
En île de France, La Poste propose des CDD. "Nous recherchons 500 factrices et facteurs en CDD pour la période estivale du 1er juin au 30 septembre en Île-de-France. À Paris, la quasi-totalité des arrondissements est concernée. Ils seront amenés à travailler en équipe et quotidiennement en contact avec les clients. Nous demandons aux candidats d’être titulaires d’un permis B", détaille Ali Bouarnane, DRH de la Branche Services-Courrier-Colis à La Poste en Île-de-France.
Toutes les postes franciliennes, Paris et banlieue, sont concernées. Des emplois réservés aux personnes majeures. "Bien sûr, il faut avoir le sens du service car certains facteurs peuvent livrer des repas, des médicaments, ou encore réaliser des actions de prévention auprès de la population lors des fortes canicules en été", explique La Poste.
Les candidatures se déposent sur le site laposterecrute.fr en sélectionnant une région et en précisant dans les mots-clés "facteur", conclut un représentant de la société.
La restauration aussi
Dans la restauration, aussi, les jobs d’été permettent aux étudiants d’effectuer des métiers d’appoint sur les 2 mois, juillet et août.
"On ne s’improvise pas cuisinier mais on peut faire la plonge quelques semaines", explique Franck Delvaux, président de l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie, Paris, Île-de-France. (UMIH) Et de poursuivre : "Les difficultés de recrutement de la restauration ont toujours été importantes même si cette tension est en baisse en île de France."
Les contraintes liées aux transports et au logement ne facilitent pas le plein-emploi dans un secteur qui pratique les coupures au cours de la journée. "D’autant qu’en Île-de-France, il n’y a pas à proprement parler de saisonniers pour renforcer ou remplacer les troupes parties en vacances", nuance le patron de l’UMIH.
À Paris l'activité touristique est constante sur l’année et n’est pas comparable au sud de la France en été, ou à la montagne, l’hiver. "À titre de comparaison, on constate à l’approche de la saison touristique, en Occitanie, en Nouvelle Aquitaine et en région PACA, un bond entre 25 % et 28 % du nombre des emplois dans l’hébergement et la restauration, alors qu’en Île-de-France, ce n’est qu’un saut de puce de 3 %", surenchérit Jean-Philippe Martin, responsable division, développement économique, emploi à l’Institut national de la statistique et des études économiques, INSEE.
Plagistes à Paris Plage
Certains secteurs comme l'animation sont pris d'assaut. Et mieux vaut s'y prendre tôt. Accueillir du public ou orienter les touristes, la Ville de Paris propose également des jobs d'été sur les différents sites de Paris Plage. Pour postuler, il faut avoir 18 ans, être en bonne condition physique et se rendre disponible pendant 3 semaines consécutives cet été, explique la mairie sur son site. Sa candidature, CV et lettre de motivation, doit être envoyée à l'adresse suivante : dicom-recrutements-parisplages@paris.fr. (Cette année les candidatures sont déjà closes).
La mairie propose également des remplacements d'été dans les bibliothèques ou les musées.
Selon le journal l'Etudiant, l'agriculture, l’hôtellerie-restauration, le commerce et la grande distribution sont pourvoyeuses de jobs saisonniers.
Travailler l’été, c’est bénéficier d’une expérience utile sur son CV, mais aussi l’occasion de connaître une entreprise de l’intérieur et même plus si affinités. Avec par exemple un CDI ou un contrat d’alternance qui vous permettra de poursuivre vos études dans la sérénité.