La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a affirmé qu'il n'y avait pas, actuellement, de menace terroriste visant spécifiquement les Jeux olympiques de Paris. Selon elle, la cérémonie d'ouverture se fera bien sur la Seine.
Alors que le gouvernement a décidé de relever le plan de sécurité Vigipirate à son niveau maximal, "urgence attentat", à quatre mois des Jeux (après l'attentat du 22 mars contre la salle de concert près de Moscou où 144 personnes ont péri), la ministre française des sports, Amélie Oudéa-Castéra, s'est voulue rassurante sur l'existence d'une menace terroriste lors des JO de Paris (26 juillet au 11 août).
"La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n'y a pas aujourd'hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP", a-t-elle dit lors d'un entretien matinal sur France 2.
Toujours pas de plan B évoqué pour la cérémonie d'ouverture
Interrogée une nouvelle fois sur l'existence ou non d'un plan B pour la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, la ministre a répondu : "Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central (...). Je pense qu'il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas, d'un plan B, qu'on ne le prévoit pas."
Interrogée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d'ouverture, la ministre a évoqué un "non-événement".
"C'est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin", a-t-elle expliqué.
"On tient compte du fait que là, il y a un niveau de hauteur de la Seine, de crue et également des courants qui auraient compliqué la réalisation de ce test-là", a-t-elle ajouté.