Une marche aura lieu ce mercredi à Paris en hommage à Lola, l'adolescente de 12 ans tuée le 14 octobre. Ses parents demandent que ce rassemblement se déroule "dans la sérénité et le calme, loin des agitations politiques et médiatiques".
Cette marche partira à 16 heures au croisement de la rue Goubet et de la rue Petit dans le XIXe arr, pour se terminer devant la mairie d'arrondissement. Elle passera devant l'immeuble où vivaient la fillette et sa famille, là où a été découvert le corps de Lola, il y a près d'un mois.
"Cette nouvelle manifestation de soutien est une aide précieuse pour surmonter notre épreuve si douloureuse", déclarent les parents de la collégienne dans leur communiqué transmis à l'AFP.
Les parents de Lola souhaitent un hommage digne
Les circonstances tragiques de la mort de la collégienne de 12 ans, dont le corps a été retrouvé le 14 octobre dans une malle, ont suscité une vive émotion dans le pays. "Nous demandons que celles et ceux qui viendront apporter leur soutien le fasse à titre personnel, sans écharpe officielle ni signe particulier d'appartenance à un organisme politique quel qu'il soit", ajoutent-ils.
Ils demandent aussi "expressément aux médias ou aux particuliers de garder la distance nécessaire pour que cet hommage soit digne". Ils indiquent qu'ils ne répondront à aucune demande d'interview et appellent à ne pas importuner les enfants qui seront présents.
Dahbia B., principale suspecte
La présence en France de la suspecte, Dahbia B., Algérienne sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a suscité de virulentes critiques à droite et à l'extrême droite, le gouvernement fustigeant "l'indécence" de cette "récupération politique". La famille a demandé à plusieurs reprises que "cesse instamment" toute utilisation "du nom et de l'image de leur enfant à des fins politiques".
Dahbia B. a été mise en examen pour meurtre et viol aggravé puis placée en détention provisoire.
Comme dans toute procédure criminelle, une ou plusieurs expertises psychiatriques seront ordonnées lors de l'instruction pour déterminer la responsabilité pénale de la jeune femme, qui souffrirait de troubles psychiatriques.
Avec Afp