L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a affirmé "comprendre" son envie de quitter le PSG mais regrette "la manière dont il l’a mis en œuvre".
C'est un fan du PSG très connu, et parfois un peu encombrant. L'ancien président, Nicolas Sarkozy, a affirmé dans un entretien au Parisien paru ce samedi, "comprendre qu’il ait eu envie de partir". Il y a cependant, un gros "mais" selon lui : "Je comprends plus difficilement la manière dont il l’a mis en œuvre. Mais c’est son choix."
L'ancien président reconnaît cependant que "Kylian a donné 7 ans au club, on ne doit pas l’oublier. Il nous a donné des émotions extraordinaires. Il illustre ce que nous avons tous comme tentation : on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs".
Litige à 55 millions d'euros
La raison de ce commentaire se trouve dans une affaire qui secoue le club depuis plusieurs mois.
Kylian Mbappé réclame le versement de 55 millions d'euros (qui comprend l'ultime tiers d'une prime à la signature de 36 millions d'euros brut que le joueur était censé toucher en février, les trois derniers mois de salaires prévus dans son contrat (avril, mai, juin), ainsi qu'une prime d'éthique sur ces trois mois).
Cet accord daterait du mois d'août 2023. L'attaquant star était alors mis à l'écart de l'équipe pour avoir refusé de prolonger au PSG (cette prolongation aurait garanti au club de toucher l'argent d'un transfert alors que Mbappé s'est engagé libre avec le Real Madrid au terme de la saison passée).
Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier dernier, est contestée par le camp Mbappé. Dans son entourage, on parle d'un "accord occulte".
Le joueur a saisi la commission juridique de la LFP, qui s'est réunie la semaine dernière en présence des deux parties. La commission a d'abord préconisé une médiation mais, face au refus du joueur, a demandé au PSG de payer les 55 millions et ce, sous huitaine, soit vendredi soir au plus tard.
Le PSG a fait appel de la décision ce jeudi.
"Processus de médiation ayant été totalement refusé par le joueur"
Ce "processus de médiation ayant été totalement refusé par le joueur, la commission n'a eu d'autre choix que de rendre un avis selon lequel - très simplement - une relation contractuelle existe entre les parties. Ce point n'est ni discuté ni contesté - ce qui est discuté, et qui sera finalement entendu par un tribunal approprié, c'est que le contrat original a été légalement modifié, et également pleinement respecté, par le joueur et le PSG - jusqu'à ce que le joueur décide de revenir sur tous ses engagements en quittant le club", assure le PSG dans son long communiqué.
Plusieurs recours sont possibles : auprès de la Fédération française de football (FFF), dont dépend la commission supérieure d'appel, puis devant un tribunal administratif avec une conciliation devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a indiqué la source proche du dossier, ou devant le conseil des Prud'hommes.