Urbanloop est un tout nouveau mode de transport imaginé par des étudiants nancéens et qui sera bientôt testé à Saint-Quentin en Yvelines. Compact et 100% autonome, il minimise l'énergie nécessaire au déplacement. Électrique, il est silencieux et sans émission. Léger, il consomme peu et peut être installé sans grands travaux. Mais le gros bémol : chaque capsule ne transporte que deux personnes. Alors, énième invention vouée à l'échec ou authentique révolution ? Parigo mène l'enquête.
Révolutionnaires à plus d’un titre, ces petites capsules bleues ont la capacité de doubler celles arrêtées en station et ce, sans intervention humaine. Les premiers passagers sont attendus cet été du côté de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour un test grandeur nature lors des Jeux Olympiques. Nous avons assisté à leurs premiers tours de roue.
Triplement économe, en espace, matière et surtout énergie, Urbanloop veut concurrencer la voiture dans les zones périurbaines peu denses. Une sorte de transport à la demande écolo, mais en circuit fermé. Son concepteur nous explique tout : Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet Urbanloop est notre invité.
Ce n’est pas la première fois que des ingénieurs imaginent ce type de mini-tramway autonome : précurseur de l’Urbanloop, ARAMIS et ses cabines bleues puis jaunes furent testés dans les années 1980, notamment à Paris sur la petite ceinture, mais la RATP et MATRA durent finalement renoncer au projet.
Alors, Urbanloop connaîtra-t-il le même sort ? Quel marché pour ce véhicule certes futuriste mais à l'emport très faible ? Cette toute jeune société a-t-elle les moyens financiers de ses ambitions ? Sa directrice générale, Noémie Bercoff, est notre invitée.
► Rendez-vous ce samedi à 12 heures 35 sur France 3 Paris Île-de-France, ou en replay sur France.tv/idf