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Paris 2024 : les dessous d'une fête "sans fausse note"

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Pour cette rentrée, impossible de ne pas revenir sur l’évènement de l’été à Paris : les Jeux olympiques. Nous vous raconterons le quotidien de ces Franciliens qui ont vécu les jeux de l'intérieur mais nous nous intéresserons également au revers de la médaille. En effet, en Île-de-France, l’organisation des JO a engendré des expulsions de personnes sans abri, et leur invisibilisation au nom d’une fête sans fausse note.

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Cet été, tous les regards étaient tournés vers Paris et sa région pour les Jeux olympiques et paralympiques. Les spectateurs étaient au rendez-vous, l’organisation bien huilée, et même les Parisiens ont retrouvé leur enthousiasme alors qu’on prédisait des transports saturés, et une capitale invivable.

Certains, comme Clélia, volontaire sur cette olympiade, Corentin, cavalier francilien de l’équipe de France et Elodie, qui a jonglé entre le télétravail et les jeux devant sa télévision, ont encore du mal à refermer la parenthèse. À travers leurs trois témoignages, découvrez un été hors du temps qui a fait vibrer le monde entier.

Si ces Jeux restent un souvenir inoubliable pour ceux qui ont pu en profiter, il ne faut pas oublier ceux qui en ont été exclus. Tickets trop chers, périmètre infranchissable, et même nettoyage social, les Jeux étaient-ils une fête pour tout le monde ?

Saint-Denis : une ville, deux ambiances

À Saint-Denis, le franchissement urbain Pleyel, qui, pendant les Jeux, a permis de rejoindre d’un côté le village olympique et de l’autre le stade de France et le centre aquatique olympique, va rester en héritage, pour les habitants et ce n’est pas le seul héritage des jeux. Mathieu Hanotin, le maire (PS de Saint-Denis nous fait le bilan des apports J.O pour la ville.

Si les habitants bénéficient de nouvelles structures, certains jeunes des quartiers populaires se sont sentis mis à l’écart de la fête alors qu’elle se déroulait juste à côté de chez eux. C’est le cas à la Plaine St-Denis, à deux pas du Stade de France, où Salim Dabo, celui qu’on surnomme ici “Monsieur le Maire”, a créé l’association Univers Project 93 pour faire briller la jeunesse des quartiers. Si, pendant les JO, il a tout fait pour assurer une bonne image des banlieues, il regrette que les Jeux n'aient pas été plus inclusifs.

Salim Dabo n'est pas le seul à regretter un "rendez-vous manqué". L’organisation des JO a rimé avec expulsions de camps de sans-abri, assignation à résidence voire nettoyage social. C’est ce que dénonce un collectif d’associations regroupé sous le nom “Le revers de la médaille”.

Retrouvez des images exclusives dans "Enquêtes de Région", ce mercredi à 23.00 sur France 3 Paris Île-de-France ou en replay sur france.tv/idf

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