Problèmes de sécurité, transports bondés… Dans le dernier classement publié par le magazine britannique The Economist, la capitale arrive loin du top 10 mondial.
Les Parisiens vivent-ils vraiment moins bien que les habitants de Calgary ? Positif, si l’on suit le rapport 2017 de The Economist sur les 140 villes les plus agréables à vivre au monde.
Dans son classement annuel, publié le 16 août, la capitale française arrive seulement à la 32ème position. Loin de Melbourne (lauréate pour la septième année consécutive), des 10 premières villes mais aussi de Lyon : la première ville française, 29ème.
Transports bondés et forte insécurité
#Paris is the only euro zone city among the world's ten most expensive https://t.co/GbUP2CA8vj #WCOL17 pic.twitter.com/MwAXvnY0fw
— The EIU (@TheEIU) 22 mars 2017
Paris est en fait loin d’être la seule métropole mondiale, absente du haut du classement. Londres, New York et Tokyo – pour ne citer que quelques exemples – ne se hissent pas non plus dans le top 10.
The Economist analyse des grandes villes « victimes de leur succès ». Dynamisme économique, culturel ou même sportif… Rien n’y fait face aux forts niveaux de criminalité, et aux transports très fréquentés.
La menace terroriste joue également contre la France ; tout comme la Belgique, le Pakistan, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Turquie et le Bangladesh.
Les critères : stabilité, santé, culture, environnement, éducation et infrastructures
Comme pour n’importe quel classement, rapport ou étude, tout se joue sur la procédure choisie et appliquée.Pour constituer son indice à l’origine du top, The Economist a suivi 30 facteurs, combinés en cinq critères :
- La stabilité
- La santé
- La culture associée à l’environnement,
- L’éducation
- Les infrastructures
Paris reste tout de même très loin du bas du classement, où figurent des villes particulièrement touchées par l'instabilité politique : Kiev, Tripoli ou encore Damas – 140ème et dernière.
Le top 10 mondial :
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