Après les urgences des hôpitaux publics, le mouvement de grève a gagné l'ensemble des services. Une manifestation a eu lieu devant le siège parisien de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Les médécins, infirmiers, aide-soignants, tout le personnel hospitalier a été appelé vendredi à une grève générale de 24h. Depuis lundi, les services d'urgence d'une dizaine d'établissements dont plusieurs à Paris ont rejoint le mouvement entamé mi-mars aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à la suite d'une série d'agressions.
Mobilisation @APHP : rassemblement le vendredi 19 mars à 8h30 devant le siège de l'APHP. Journée de grève à l'appel de tous les syndicats (suppressions de postes, fermetures de services, sécurité aux #urgences, salaires...)#souffranceInfirmière
— CFE-CGC APHP (@AphpCfeCgc) 18 avril 2019
SOS #hopital #ONDAM pic.twitter.com/ph0F3khlcU
La continuité des soins est cependant assurée, les personnels sont effet assignés. Une centaine de professionnels des services d'urgences de l'Assistance Publique- Hôpitaux de Paris ont manifesté sous les fenêtres du siège parisien tandis qu'une délégation était reçue par la direction.
Rassemblement aujourd’hui devant le siège de l’APHP en soutien aux Urgences en Grève ! ✊?@IanBrossat @rvbegue pic.twitter.com/jUGs7flcVW
— Gabriel Miles (@miles_gabriel) 19 avril 2019
Plusieurs fois reçues, les quelques avancées sont loin de satisfaire les organisations syndicales. 61 emplois ont été promis par l'AP-HP. Les syndicats réclament 700 postes de plus et une prime de 300 euros pour les services d'urgences, elle correspondrait à la reconnaissance de la spécificité du travail des urgences.