La mairie de Paris commence à mettre en place ses premiers emplacements de parking destinés aux utilisateurs de trottinettes électriques. Près de 15 000 engins devraient bientôt pouvoir stationner sur ces aires.
Alors que près de la moitié des opérateurs de free floating ont déjà jeté l’éponge face à une concurrence surchargée, et que de certains élus militent pour une interdiction pure et simple des engins, la Ville de Paris trace ses premiers emplacements de parking pour les trottinettes électriques.Les trois premières aires sont situées rue du Temple, rue Malher et quai aux fleurs comme le raconte CNEWS. L’idée est de tester le dispositif, avant de mettre en place d’ici fin 2019 les 2 500 emplacements promis par la mairie – soit une capacité totale de 15 000 trottinettes, chaque site pouvant accueillir six engins.
15 000 trottinettes électriques à Paris
Interdiction de circuler et de stationner sur les trottoirs, opérations de verbalisation, mises en fourrières, charte de bonne pratique, bridage des engins à 20 km/h… Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l'espace public, explique sur Twitter vouloir lutter contre la multiplication « chaotique » des services de trottinettes électriques :« Début juin, il y a encore un mois, on dénombrait à Paris 12 opérateurs de trottinettes et plus de 20 000 trottinettes en libre-service. Aujourd'hui, plusieurs opérateurs ont suspendu leur activité et on compte un peu moins de 15 000 trottinettes dans les rues de Paris. »
Parallèlement, la Ville de @Paris crée du stationnement dédié sur chaussée pour les trottinettes. Les premiers emplacements voient le jour et sont matérialisés avant un déploiement à grande échelle ⤵️ pic.twitter.com/05KMu2xMPB
— Christophe Najdovski (@C_Najdovski) July 8, 2019
L’objectif de la mairie : « 2 à 3 opérateurs » dans la capitale
« Il y a encore malgré tout trop de trottinettes dans les rues et sur les trottoirs de Paris, analyse par ailleurs l’élu. Il nous faut aller plus loin. Nous attendons avec impatience l'adoption définitive de loi d'orientation sur les mobilités, dont l'examen au Parlement a pris un an de retard. Nous pourrons alors lancer à la rentrée un appel d'offres pour retenir 2 à 3 opérateurs. »Les aires de parking – placées sur la chaussée exactement comme les emplacements réservés aux voitures et aux deux roues – devraient à terme apparaître dans les applis des différents opérateurs.