Piétonnisation des voies sur berges : Anne Hidalgo a le soutien de Nicolas Hulot

Après l’annulation par la justice de la décision de fermer à la circulation les voies sur berges rive droite, la maire de Paris a le soutien du ministre de la Transition écologique, selon le premier adjoint Bruno Julliard.

Anne Hidalgo peut compter sur un soutien de taille dans le dossier de la piétonnisation des voies sur berges, tout juste annulée par le tribunal administratif de Paris : Nicolas Hulot.
La maire de la capitale a en effet le soutien du ministre de la Transition écologique, du moins si l’on en croit le premier adjoint de Paris,  Bruno Julliard.

► Les opposants à la circulation sur les berges de la Seine réagissent après la décision du tribunal administratif



Intervenants: Pierre Chasseray Délégué Général Association 40 Millions d'automobilistes et Jean-Philippe Dugoin-Clément Vice-président de la région Ile-de-France en charge de l'écologie et du développement durable

La mairie de Paris sou​tenue par l’Etat, selon Bruno Julliard

Interviewé sur Europe 1, ce dernier assure que Anne Hidalgo « prendra en tout état de cause un nouvel arrêté pour piétonniser après échange avec le préfet de police » :

Après l'échange que nous avons eu hier soir (avec le préfet de police) nous avons de bons espoirs, et après l'échange surtout que la maire de Paris a eu longuement hier avec Nicolas Hulot qui la soutient dans cette perspective, de maintenir la piétonnisation.

Bruno Julliard se dit aussi sûr de la position du gouvernement vis-à-vis du dossier : « Nous sommes assez confiants que le soutien de l'Etat, que nous avions il y a deux ans, que nous avions l'année dernière, que nous avons encore aujourd'hui, nous permette de maintenir cette perspective. »

«Garantir la piétonisation des Berges, c’est ce pour quoi nous nous battrons autour d’@Anne_Hidalgo. Il ne s’agit pas d’1 enjeu politique, mais d’1enjeu pour le climat, pour les #Parisiens, pour la qualité de l’air dans notre capitale» Cc @Europe1 #VoiesSurBerges #RivesdeSeine

— Bruno Julliard (@BrunoJulliard) 22 février 2018

Après la décision du tribunal administratif de Paris, Anne Hidalgo a annoncé que la Ville allait faire appel, et défendre sa mesure phare pour lutter contre la pollution de l'air. La mairie va également présenter devant la cour administrative d'appel une requête pour un sursis à exécution du jugement, qui n'est pas suspensive.