Des associations et collectifs féministes ont appelé ce lundi 8 mars à une "marche des premières de corvées" : une manifestation organisée cet après-midi dès 13h à Paris, de Port-Royal jusqu'à République.
Alors que se tient la journée internationale des droits des femmes, 37 associations, collectifs féministes et syndicats, rassemblés dans le cadre d’une "grève féministe", ont appelé ce lundi à une journée de mobilisation. Parmi les actions, une "marche des premières de corvées" à Paris, entre Port-Royal et la place de la République, dès 13h cet après-midi.
A Paris, RDV à 12h à Port Royal (RER B), pour la manif !
— #NousToutes (@NousToutesOrg) March 8, 2021
Tous les autres rassemblements sont sur https://t.co/zhg1fxY8Vp
"Femmes sans papiers, premières de corvées, régularisez !", "Des moyens pour les soignant.e.s !", "Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail !", "Précarité étudiante et violences, ça suffit !", "La peur doit changer de camp", "Intermittentes, précaires, droit au congé maternité pour toutes !", "Caissières : héroïnes d’un jour déjà oubliées", "Premières de corvées, ce n’est pas à nous de payer la crise"… Une série de thèmes ont été préparés tout au long du parcours, passant via l’Île de la Cité, Châtelet, et le boulevard Sébastopol.
#8mars manifestation. A port royal journée de lutte Pour les droits des femmes
— Osez le féminisme ! (@osezlefeminisme) March 8, 2021
Retrouvez notre cortege juste derrière le cortege de tête pic.twitter.com/CGXMoFpoZv
"Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence"
"Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser tou.te.s ensemble de payer le prix de la crise pandémique avec notre travail, notre salaire, notre corps, ont annoncé les organisations regroupées dans le cadre de la "grève féministe". En France, comme en Pologne, au Chili comme en Italie et en Espagne, en Argentine comme au Nigeria, nous serons toutes et tous dans la rue pour dénoncer et arrêter une société patriarcale et raciste qui nous exploite, nous soumet et nous tue."
Et d’ajouter : "Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence : les femmes, et toujours plus les femmes migrantes, sont majoritaires dans les emplois du soin, de la santé, de l’éducation, du nettoyage, du commerce, elles sont sous-payées, peu ou pas reconnues…malgré les belles promesses, aucune négociation de fond n’a été initiée en ce sens !"
Parmi les signataires de l’appel – soutenu par des organisations politiques de gauche –, on peut notamment citer Osez le Féminisme !, le Planning Familial, le collectif national pour les droits des femmes, Attac, l’Unef ou encore la CGT.