Recrudescence des cas de covid-19 : "malheureusement, il va falloir continuer à se vacciner"

Les cas de covid sont de nouveau en augmentation. Pour limiter les risques, les autorités conseillent la vaccination notamment pour les personnes âgées. Le nombre de tests réalisés repart aussi à la hausse dans les pharmacies.

En Île-de-France, après un été festif, on l'avait presque oublié. Pourtant, le covid-19 continue de circuler sans interruption. Dans une pharmacie de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), un homme vient réaliser un test de dépistage : "Ça fait trois jours que je sentais un état de grippe, je suis enrhumé, j'ai des douleurs au thorax, mal à la gorge, donc j'ai été voir mon médecin traitant qui m'a prescrit un test covid à passer".

Avec la baisse des températures, les symptômes du covid-19 reviennent et l'activité des pharmacies augmente. Depuis plus d'une semaine, Béatrice Clairaz, pharmacienne, recense chaque jour 4 à 5 patients positifs au covid.

Des statistiques qui ne font qu'augmenter depuis la fin des vacances d'été : "L'automne approchant, cumulé à la rentrée scolaire et aux gens qui se retrouvent à nouveau dans des espaces un petit peu confinés, il y a une augmentation des cas de covid et donc des demandes de tests", explique la professionnelle de santé.

Se vacciner, encore et toujours

Le virus s'est installé dans le paysage des infections respiratoires, presque comme la grippe saisonnière. Pour autant, y a-t'il une recrudescence ? Si l'on en croit Santé Publique France, oui.

Plus de 1 000 personnes ont été hospitalisées la semaine dernière dans le pays soit une augmentation de 24% par rapport à la semaine précédente. "Ces indicateurs, aujourd'hui, en ville et de pourcentages élevés de tests doivent nous inviter à renforcer nos campagnes de vaccination covid et à ne pas s'arrêter à :"j'ai reçu trois ou quatre doses", comme on entend souvent. Malheureusement, il va falloir continuer à se vacciner. La vaccination apporte vraiment un bénéfice, on estime une réduction du risque de transmettre et d'être positif de 50%", rapporte Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).

La campagne de vaccination débute le 15 octobre pour les personnes âgées et les personnes à risque de forme grave.