Nouvel épisode dans "la catastrophe" Vélib' version Smovengo. Cette fois, l'enquête de Bertrand Lambert montre non seulement que Smovengo a bien obtenu 3 M€ de l'ancien concessionnaire JC Decaux pour reprendre ses salariés, mais qu'il s'apprête maintenant à les licencier !
Décidément, chaque semaine ajoute un épisode à ce qu'il faut bien appeler désormais l'"aventure", au sens le plus littéral du terme "d'entreprise hasardeuse", Smovengo !
Tout peut se négocier
Notre confrère Bertrand Lambert poursuit donc son enquête. Et cette semaine, comme les précédentes, révèle un peu plus des comportements de cette entreprise.Ainsi, rappelle Bertrand, on savait déjà que Smovengo n’avait aucunement l’intention de payer les 3M€ de pénalités votées ces derniers mois par le Syndicat Mixte Autolib' Vélib en vertu du contrat qui lie les deux parties (à raison d'1M€ de pénalités mensuelles, le maximum prévu, appliqué de janvier à mars), répétant à l’envi lors de chaque conférence de presse que « tout peut se négocier dans le cadre de ce contrat ».
Mais cette fois, on découvre que Smovengo a exigé et obtenu 3M€ pour reprendre les anciens de Cyclocity, filiale de JC Decaux ... qu’il s’apprête à licencier !
4 millions d'euros tous les mois
Pendant ce temps, néanmoins, comme depuis 5 mois, Smovengo est toujours incapable de faire fonctionner le service Vélib'. Ce qui ne l'empêche pas de ramasser tous les mois environ 4 Millions d'euros auprès du Syndicat Mixte Autolib' Vélib (SMAV), soit le montant du contrat !De quoi, tout de même, rendre furibards les utilisateurs Vélib' bien sûr, mais aussi les contribuables franciliens de la soixantaine de communes concernées avec Paris !
On en est à se demander où va s'arrêter cette histoire, car décidément le Vélibgate semble bien être sans limite ! Pour lire l'enquête de Bertrand Lambert, c'est ici