Les Jeux Olympiques peuvent encore nous sembler lointains pourtant, une première résidence a été inaugurée ce matin. Des étudiants ont emménagés dans le bâtiment au cœur d'un immense chantier. 15 000 athlètes seront logés dans le quartier durant les épreuves olympiques.
À Saint-Ouen, du bruit, de la poussière et du béton. C'est le cadre d'étude hors-norme des élèves ingénieurs de SupMéca. En face de leur vieille école, une résidence étudiante flambant neuve de 130 chambres où Valentin Miguel, étudiant ingénieur, vient de poser ses valises.
Salle de bain PMR, kitchenette équipée, ces 22 m2 meublés, Valentin y a emménagé en février et depuis, son quotidien a changé. "J'habitais dans un appartement à Garibaldi et j'étais beaucoup plus loin, dans des locaux de moins bonne facture et beaucoup moins neufs. Je payais 740 euros contre 500 actuellement et il y avait quelques problèmes d'humidité". Un juste retour des choses puisque l'aménagement du vaste village olympique avait entraîné la démolition d'une ancienne résidence étudiante et du réfectoire de Supméca en 2019.
Une habitation confortable mais éphémère
Aujourd'hui, Valentin est aux premières loges de ce chantier pharaonique. 54 hectares qui accueilleront, après les Jeux, 6 000 habitants et 6 000 salariés. Dans un an, en décembre 2023, les travaux seront achevés, les élèves devront laisser leurs chambres à 200 athlètes. "Les étudiants devront quitter la résidence, c'est ce qui a été négocié depuis le départ avec le promoteur de la résidence pour que nous puissions installer notre matériel, nos équipements, nos mobiliers, au sein même de l'ensemble des chambres de cette résidence" rappelle Laurent Michaud, directeur du village olympique et paralympique.
Une solution provisoire de relogement a été trouvée à Saint-Ouen pour Valentin et ses camarades. En attendant, l'étudiant a pris ses quartiers. Du haut des terrasses communes, il profite de l'une des plus belles terrasses de Paris.
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