VIDEO. Entre grève et manque d'inspecteurs, les candidats au permis de conduire à bout de nerfs

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VIDEO. Entre les grèves et le manque d'inspecteurs, les candidats au permis de conduire à bout de nerf ©France 3 PIDF

En Seine-et-Marne, l'attente est longue pour trouver un créneau à cause des grèves et des absences d'inspecteurs. Les dates pour passer cet examen se font rares dans le département.

Depuis plusieurs mois, Abisayan Rajeepan est inscrit dans une auto-école de Pontault-Combault. Il aimerait pouvoir passer son permis de conduire en mai prochain mais impossible pour lui d'obtenir une date d'examen. "J'ai besoin du permis pour le travail, j'en ai besoin pour accomapgner ma mère pour ses examens médicaux et aussi pour rejoindre les amis le soir etc." résume le jeune homme. 

Depuis mi-mars, chaque fois que Frédéric Mignot, le repsonsable de cette auto-école, se connecte sur internet pour inscrire ses élèves à l'épreuve de conduite, il fait le même constat : "on se connecte et on s'aperçoit que toutes les places sont déjà occupées. Aujourd'hui quand nous sommes sur le terrain, nous nous apercevons en discutant avec les différents inspecteurs, qu'il manque des effectifs. Ils ont des collègues qui sont partis en formation, on a des collègues qui ont été mutés ou des gens qui sont malades". 

Une situation partagée par de nombreuses écoles de conduite en Seine-et-Marne. Beaucoup doivent faire face à la colère de leurs clients. Dans une autre auto-école, à Melun, Karim Nysoupe est régulièrement accusé par ses élèves de ne pas leur donner de place pour l'examen, "ce n'est pas le cas mais comment est-ce qu'on peut le justifier ?" se défend le gérant. 

La préfecture promet de nouvelles dates

La préfecture du département confirme des absences d'inspecteurs du permis de conduire ces dernières semaines. Elle promet de nouvelles dates d'examen très prochainement. "On a un effort en ressources humaines d'inspecteurs et d'agents de service qui vont se mobiliser, et je les en remercie parce que c'est sur volontariat, pour justement permettre d'ouvrir ces créneaux" assure Frédérique Lavigne, directeur de cabint du préfet de Seine-et-Marne. 

Pour le moment, la préfecture n'est pas en mesure de dire combien de places de ratrapage vont être ouvertes. 

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