La période des moissons va bientôt débuter et avec la sécheresse le risque incendie est élevé. Les agriculteurs sont aussi mis à contribution dans la lutte contre les incendies de récoltes. Une convention vient d'être signée dans les Yvelines avec les pompiers.
Des champs qui prennent feu, voici ce que les pouvoirs publics veulent à tout prix éviter. En juillet 2019, mille hectares de culture ont été réduits en cendres. Quatre ans plus tard, même sécheresse, même chaleur brûlante mais avec 40 jours d'avance. "Si on doit intervenir, en tant qu'agriculteur, pour aider les sapeurs-pompiers pour éteindre ce site de feu, ce qu'on appelle des feux de récolte, nos outils n'arrivent pas à rentrer dans le sol parce qu'il fait vraiment trop sec" regrette Christophe Lerebour, céréalier.
Avec ce protocole, six exploitants informeront les secours au plus près du terrain et surtout, leurs interventions seront désormais reconnues officiellement. "L'agriculteur qui arrive sur le feu de récolte se met à disposition du commandant des opérations de secours qui est l'officier des sapeurs-pompiers. Il va prendre des missions, on va le déployer sur un flanc, sur un côté et surtout, on veut éviter qu'il aille se mettre en danger au front de flammes" explique Eric Roblin, lieutenant-colonel du SDIS 91.
Lutter ensemble contre un ennemi commun
À l'heure où les sécheresses se répètent, il devient urgent de mieux organiser les missions. Pour le préfet de l'Essonne, Bertrand Gaume, les absences de pluie "rendent la problématique des feux de forêt ou des feux de végétation de plus en plus importante. (...) Les quelques premiers incendies en Essonne le week-end dernier montrent bien qu'on a besoin de se préparer de plus en plus tôt et de plus en plus collectivement".
80% des incendies sont d'origine humaine, le plus souvent, il s'agit d'un mégot jeté d'une fenêtre, les autorités appellent donc à la plus grande vigilance.
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