Le village des athlètes accueillera 13 œuvres créées par 12 artistes. Certaines seront à l'image des habitants de Seine-Saint-Denis résidant à proximité du village.
C'est une expérience inédite vécue par Éminence Tola, un habitant de Saint-Denis. Après sa tête il y a quelques semaines, arrive le moment du moulage des bras du jeune garçon. Un modèle parmi une vingtaine d'autres, tous riverains des installations olympiques. Ils prêtent leurs corps à cette future œuvre nommée Euphoria et bientôt installée sur un mur du village des athlètes.
Derrière cette sculpture, un artiste plasticien, Hugo Schiavi. Il a voulu une création collective qui s'inscrit dans l'héritage des J.O : "ce qui est important pour moi c'était évidemment de considérer le contexte qui est celui de la création d'un village olympique mais il faut penser à l'après. Dans l'histoire du quartier, ce sera anecdotique, ce ne sera qu'un moment et ce qui est important c'est de réussir à faire une œuvre qui raconte ce moment-là mais qui est aussi intemporelle et universelle et qui parle aux générations futures".
Des œuvres intemporelles
Au total, 12 artistes ont été sollicités pour créer dans les espaces privés et publics du village des athlètes. Certaines œuvres sont déjà installées comme la Lucerna de Charlotte Vergely et Archibald Verney Caron qui trône sur le point culminant du village.
Des créations belles mais pas seulement, c'est l'objectif du projet Courants Fertiles lancé par la société en charge des infrastructures olympiques et paralympiques. "On demande aux artistes de réfléchir à la place de leur art dans la ville (...) des artistes ont décidé de travailler au sol, d'autres ont décidé de travailler sur des toits, Hugo a décidé de travailler sur un mur avec des personnes" explique Léa Marie, cheffe de projet démarche artistique de Solideo.
Les artistes dévoileront tous leur travail à la fin de l'année. Des œuvres qui laisseront leur trace à la fin des Jeux.
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